En prélude au lancement de la journée de lutte contre le paludisme prévu à Kébémer durant l’après-midi du mardi 25 avril 2017, le Médecin-Chef Régional Amadou Touty Ndiaye,a tenu un important exposé public le matin dans l’enceinte de leur service. La séquence a enregistré la présence d’une importante partie de la presse locale.
Dans son propos liminaire, le Dr Amadou Touty Ndiaye a campé le contexte qualifié de favorable de la tenue du lancement au niveau de la zone territoriale nationale dite de «prélimination». Cette zone est constituée des trois régions administratives septentrionales que sont Saint-Louis, Matam et Louga. Ainsi, selon lui, cette zone a le plus faible taux de prévalence du paludisme. Soit 5%0. De quoi, selon lui, croire aux réelles possibilités d’éradication de la malaria au Sénégal au-delà des trois régions. Et il a étayé l’argument médical par des statistiques médicales en la matière. En 2016, sur les 3231 cas enregistrés dans zone, dont 193 cas qualifiés de graves, 4 décès ont été enregistrés.
De quoi avoir des motifs de satisfaction au regard du recul considérable du paludisme grâce aux moyens de lutte efficaces et très efficientes lors des périodes de lutte précédentes. Désormais, toujours selon lui qui fait face à son écran géant en compagnie de son auditoire, les services de santé ne travaillent que sur des cas isolés. Il a attiré l’attention sur le fait que tout cela a été rendu possible grâce aux précieuses collaborations avec les populations. Il les a incitées à collaborer avec ses agents sur la connaissance des vecteurs nombreux, complexes mais aussi évolutifs de la maladie. La collaboration pour une santé publique pérenne est à ce prix, semble-t-il vouloir dire dans son adresse.
En termes de recommandations, les deux collaborateurs, ayant abondé dans le même sens tout au long de la séquence ont réitéré les conseils pratiques émis sur l’utilisation optimale des moustiquaires imprégnées qui, selon eux, mal utilisées, ne garantissent pas forcément la non contagion des membres de la famille vivant quotidiennement dans la proximité familiale. «Endormir toute la famille, toute dans les moustiquaires durant toute l’année», tel est grosso modo la plaisanterie de la non contagion. Il a informé l’assistance sur la politique de la gratuité de la prise en charge des traitements préventifs.
En même temps, l’Etat va poursuivre ses immenses efforts déployés depuis des années pour permettre aux protagonistes du système sanitaire public d’éradiquer le paludisme à termes. Enfin seront mis à contribution, les ‘’bajenu gox’’, la communication traditionnelle et la presse.
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