Les traditionnelles conférences religieuses et les étrennes ou « Soukeurou Koor » sont le lot quotidien de la vie en ce mois béni de Ramadan à Louga comme partout au Sénégal. La Presse locale, qui a tout relayé ou presque a pourtant aussi bénéficié des largesses des autorités dont la Mairie qui a encore offert deux kilogrammes de sucre aux journalistes locaux qui ont pour certains, décliné l’offre.
Il a beaucoup été question dans les médias locaux de cette semaine, des cadeaux gracieusement offerts par les pouvoirs publics, notamment la Mairie de Louga qui aurait débloqué près de Sept (07) millions de francs pour son traditionnel « Soukeurou Koor » aux populations.
De cette manne financière annoncée, la Presse locale en a bénéficié, le Maire Moustapha Diop et l’institution qu’il dirige ont bien pris en compte les pisse-copies dans l’enveloppe destinée aux nécessiteux : Deux kilogrammes de sucre ont été gracieusement offerts à chaque journaliste. Et c’est par l’entremise d’un des correspondants du Groupe Futur Médias (IGFM) qu’est passé le sucre destiné aux journalistes et correspondants locaux, comme d’ailleurs c’était le cas l’année dernière.

Une offre sur laquelle certains journalistes ont craché pendant que d’autres se sont rués vers le domicile de leur collègue pour récupérer leur deux kilogrammes de sucre. Nos sources renseignent d’ailleurs que certains, à l’annonce de la nouvelle n’ont pas manqué de crier leur colère pendant que d’autres n’ont pas mis du temps pour se précipiter chez le « chargé de la distribution » du sucre.

Mais ce n’est pas tout puisqu’au même moment, le Conseil départemental, a aussi fait des largesses aux journalistes : Deux sachets de dattes par correspondant que le Vice-président de l’Institution s’est chargé de distribuer en personne aux journalistes. Finalement deux kilos de sucre de la Mairie, deux sachets de dattes du Conseil départemental, sont ce que les deux institutions ont offerts aux journalistes de Louga. Des choses qui ont failli échapper à nos radars ou que certains ont choisi délibérément de taire pour des raisons que l’on ignore. Toutefois, rien ne peut expliquer pour justifier que l’on se précipite à relayer ce que les institutions offrent aux « autres » tout en occultant ce que, sur le même registre, le journaliste reçoit.

Surtout que d’ailleurs, cette offre aux journalistes est déjà à l’ordre du jour des débats sur les places publiques à Louga. Une Presse au banc des Accusés

LOUGAWEBMEDIAS.COM

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