Ce qui s’est passé jeudi 02 mars 2017 à Ndoyène dans le Département de Kébémer en dit long sur le degré de sadisme difficilement atteignable des ou du meurtrier du pauvre Mohamed DIOP âgé de seulement 7ans. La communauté villageoise doit cette découverte à des enfants qui jouaient ce jour-là aux abords des ruines ayant servi de domicile à feu Sangoné SALL, naguère Chef de Canton établi à Ndoyène, importante résidence cantonale du Gueth.
A la vue du corps sanguinolent et inerte, les enfants ont accouru porter la nouvelle de leur effroyable découverte aux villageois aux côtés de qui le Sous-préfet de Daarou Mousty, la Gendarmerie et les Sapeurs-pompiers. L’autopsie a révélé que l’enfant est mort d’hémorragie consécutive à des coups et blessures. Interrogée, sa grand-mère tutrice dit avoir perdu de vue son petit-fils après lui avoir offert de la petite monnaie pour se payer des rafraichissements en cette période caniculaire.
A Ndoyène où on ne peut plus hébété et perplexe, on dit ne soupçonner personne qui soit capable d’une telle cruauté. S’agit-il de l’œuvre inconsciente d’un débile mentale? D’un règlement de compte transféré à l’enfant qui en a fait ainsi innocemment les frais? On ne peut tarir d’interrogations dans le Département de Kébémer en général, et dans tout l’Arrondissement de Darou Mousty en particulier.
La Gendarmerie a ouvert une enquête pour mettre la main sur le ou les auteurs du meurtre de cet innocent disciple coranique mort à son jour de repos, le jeudi. A signaler que la mère de l’enfant établie à Darou Mousty avait confié son rejeton à sa grand-mère pour les besoins de son éducation coranique, conformément aux fortes traditions dans ces milieux.
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