Le Centre Culturel Régional de Louga a abrité les 11, 12 et 13 août 2017 une importante session de formation en leadership au bénéfice de cibles venues de couches des plus insoupçonnées de la société sénégalaise. L’œuvre est de l’ONG basée à Louga qu’est l’Académie d’Innovation et de Développement (AID).
En effet, outre les volontaires, porteurs de projets et autres leaders connus et reconnus pour avoir habitué l’opinion publique à la recherche obligée de leadership, des religieux et paysans ont été de la partie comme pour attester de l’intérêt de la nécessité de leadership partenarial.
À la fin de la formation au 13 août, notre reporter qui a pris part à la session de formation a recueilli l’étonnement vivement exprimé par quelques personnes cibles des 15 stagiaires qui ont suivi la formation durant les trois jours avec beaucoup d’intérêt. Ahmadou Abib Toure venu de Touba n’a pas caché son étonnement d’avoir découvert la solution aux problèmes de la société comme endogène à la société elle-même.
«En réalité, nous nous sommes souvent trompés en croyant que la solution à nos problèmes se trouve dans détention comme richesse du bronze d’autrui alors que l’or dort en nous-mêmes», soutient-il. Une autre personne cible, visiblement très satisfaite, résume son séjour auprès des formateurs en témoignage de satisfaction: «J’ai été vraiment séduit par la pertinence des différents exposés sur le leadership de Cheikh Ahmadou Bamba SECK alias Cheikhna durant les deux premiers jours et par celui relatif à l’entreprenariat de Madame Astou Mahel FALL le lendemain» avant de conclure que «Si la session devait être repris, je n’hésiterais guère à revenir y prendre part». Le formateur Cheikhna, à son tour, justifie la tenue de la formation du genre par «la nécessité absolue de juguler la crise des valeurs qui continue d’impacter négativement sur l’efficacité dans l’entreprenariat en général».
Toujours selon lui, «La conséquence à tirer du fait est la formation de leaders qui puissent parfaitement s’adapter aux circonstances complexes du monde modernes». «Cependant, reconnaît-il, la tâche consistant à former en leadership entrepreneurial s’avère ardue du fait encore que peu peinent à s’adapter, non pas qu’ils ne le veuillent pas mais que c’est le passage en soi d’un état d’esprit à un autre qui, pour la plupart des cas, constitue un obstacle épistémologique tout de même surmontable.sait que même le Prophète de l’Islam n’avait jamais fait l’unanimité autour de l’idéal mahométan qui, a finalement triomphé dans le temps. Nous ainsi sommes ainsi sur les traces du modèle de Mahomet (Paix Sur Lui)».