La crise qui secoue le système éducatif sénégalais est loin de connaître son épilogue. En effet, à l’image de beaucoup de leurs collègues et camarades dans beaucoup d’autres localités du pays, les camarades de Mamadou Lamine DIANTÉ du SAEMS et d’Abdoulaye NDOYE du CUSEMS ont réaffirmé leur détermination à aller jusqu’au bout, quelles qu’en soient les conséquences à tous points de vue. C’était à l’occasion de leur Assemblée Générale (AG) tenue dans les locaux du Collège d’Enseignement Général (CEM) Massamba Siga DIOUF de Louga durant la matinée du mercredi 1er juin 2016.

Votre site a accroché le porte-parole du jour de l’AG, Monsieur DIAGNE, Professeur de Philosophie, est on ne peut plus persuasif sur le ton à propos de l’objet de cette réunion. D’abord en ce qui concerne la légitimité de la lutte, notre interlocuteur, comme pour quasiment jurer en s’adressant à la presse, a lancé: «Il suffit simplement d’être impartial dans le jugement pour être du côté des enseignants, de la justesse de leurs revendications». Au sujet des menaces déjà brandies et mises à exécution, le philosophe n’y est pas allé par le dos de la cuillère: «Il n’y a pas eu une seule voix discordante quant à la détermination de mener la lutte jusqu’au bout, malgré les récentes ponctions sur les salaires du mois de mai 2016. D’ailleurs, quoi de plus légal ou de plus normal que de renoncer aux revenus des journées de travail non effectives? Cela ne nous fait pas reculer.

Bien au contraire». «C’est dans cette perspective que les collègues ont unanimement pris la décision de respecter les mots d’ordre du plan d’actions du “Grand Cadre“ et du CUSEMS», a-t-il poursuivi. Quant aux exactions du Gouvernement relatives aux sanctions, Mr. DIAGNE, on ne peut plus catégorique, soutient: «Pour ce qui est des ponctions, je n’en parlerais pas parce que ce que l’État nous vole est encore supérieur à ce qu’il a ponctionné! Il est coutumier des faits.

Donc laissons-le continuer sur ce terrain. Par contre pour ce qui est des réquisitions, j’en parlerais». «En réalité, l’État est aux abois lorsqu’il recourt aux réquisitions. Il a même eu à ponctionner sur le salaire d’un surveillant qui n’a jamais observé de mouvement de grève et qui est à quelques mois de sa retraite. Mais cela n’a aucun effet sur notre volonté de poursuivre la lutte. Bien au contraire cela ne fait que renforcer et raffermir notre détermination. Ainsi la lutte se poursuit de plus bel».

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