L’approche de la fête de Tabaski à Louga, n’est pas de tout repos pour les ménages du fait d’une flambée généralisée des prix sur le marché du  bétail et dans le commerce en général. Une inflation qui, du coup, vient alourdir les charges des pères et mères de famille qui peinent déjà à juguler les effets néfastes de cette flambée subite subite tant pour les moutons que sur le marché des denrées. :  » Le calvaire est devenu notre quotidien surtout pour nous les fonctionnaires qui vivons de nos maigres salaires » , se plaint Alioune Guèye, un agent de la fonction publique face à la montée en flèche des prix en cette veille de fête.
Dans le grand ‘’Daral (Foirail) dit de Marbath’’, un des principaux marchés à bétail de la ville où nous nous sommes rendus ce matin, l’ambiance est totalement électrique. Les discussions entre vendeurs et acheteurs de moutons sont houleuses.
Mbargane Seye, que nous y avons rencontré ce matin pour se procurer d’un mouton pour son sacrifice le jour de la fête de Tabaski ne cache pas sa mine d’un père de  famille  complètement déboussolé par les prix annoncés par les vendeurs.
 ‘’C’est  vrai que le prix flambait les années passées en ces périodes mais cette fois-ci, la situation est pire. Les moutons vendus à 60.000 francs CFA ne valent absolument rien. C’est déplorable surtout avec la période que nous traversons actuellement’’, a-t-il déploré.
De leur côté, les vendeurs se défendent de verser dans la  spéculation et évoquent à leur tour les frais de transports, de gardiennages et de la nourriture des bêtes pour justifier la montée des prix, comme le témoigne Guirél  BA, un vendeur  de bétails trouvé sur les lieux. Selon lui: « lLes frais sont énormes  et c’est ce qui justifie l’augmentation des prix du mouton et des chèvres ».
Ailleurs et sur un tout autre égistre, au grand marché de la ville et plus précisément dans les rayons des tissus et chaussures  qui à la place Yacine Boubou, xommunément appelée « PETERSEN » la situation est peu reluisante tant pour les ménages que pour les tenacières des commerces. Pour Salimata Sylla, une commerçante:  » Le marché tourne au ralenti. Les clients ne font que demander mais peu font des achats », affirme-t-elle, l’air anxieuse.
C’est comme ui dirait, en somme, que les préparatifs s’annoncent très difficiles pour les populations  du fait de la cherté des produits tant alimentaires ue vestimentaires. A titre d’exemple, le bidon d’huile de 20 litres qui coûtait 15.000f CFA est acheté  aujourd’hui à 15.500f CFA de même le sac de pomme de terre qui connait actuellement une hausse substantielle sur le prix actuellement.

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