C’est un partenariat historique qui va prendre fin à l’issue de la saison. Équipementier de l’Olympique de Marseille depuis 1974, Adidas n’apposera plus ses trois bandes sur la tunique phocéenne à partir de l’exercice 2018/2019.
C’est une page de l’histoire de l’Olympique de Marseille qui va se tourner. Depuis plusieurs semaines, des rumeurs annonçant la fin de collaboration entre le club phocéen et la marque aux trois bandes Adidas enflaient. Des bruits de couloir qui ont fini par être confirmés. Lié contractuellement à l’OM jusqu’en 2018, l’équipementier allemand vient en effet de publier un communiqué dans lequel il officialise sa rupture avec l’actuel cinquième du classement de Ligue 1.
« La marque a pris acte du fait qu’elle ne pourrait se mettre d’accord avec la nouvelle direction, malgré des propositions dynamiques et ambitieuses », peut-on lire dans des propos relayés par L’Équipe. Une annonce qui va forcément faire grand bruit, Adidas ayant équipé l’OM depuis 1974 (à noter tout de même une coupure entre 1994 et 1996, période durant laquelle Reebok et Mizuno ont succédé temporairement à la firme germanique). Reste maintenant à savoir vers quel équipementier la direction McCourt va s’orienter.
Puma rafle la mise
Désireux d’engranger de plus grosses recettes, le nouveau patron de l’OM espère signer un meilleur contrat à partir de la période 2018/2019. Pour rappel, Adidas verse 10 M€ par an au club marseillais (hors primes de résultat), et ce, jusqu’à la fin de l’exercice 2017/2018. Soit le deuxième plus gros contrat de ce genre en France derrière Paris (à qui Nike verse 25 M€/an). Pour succéder à la marque aux trois bandes, deux entreprises étaient au coude-à-coude : Puma et Under Armour.
Une bataille à coups de millions qui a profité au deuxième plus gros vendeur de maillots en Hexagone. En effet, selon Marketing Deportivo c’est Puma qui a raflé la mise. L’équipementier allemand, qui possède Arsenal et le Borussia Dortmund dans son giron, s’est entendu avec l’Olympique de Marseille pour avoir le droit de confectionner les futures tuniques phocéennes en échange d’un chèque de 14 M€ par an.
Avec FootMercato