Quelles stratégies adaptatives pour sortir le lycée Alboury Ndiaye de Linguère de ses difficultés? Tel est le thème de la table ronde initiée par les partenaires dudit établissement. Tout est parti des faibles résultats enregistrés ces dernières années aux examens du BFEM et BAC. C’est ainsi, à travers une journée de réflexion, autorités éducatives, parents d’élèves, élèves et personnes ressources ont longuement réfléchi afin d’apporter des solutions pour que le lycée rayonne parmi les plus brillants du Sénégal. « Nous avons initié cette journée dans le but d’élargir et d’approfondir la réflexion pour permettre entre partenaires de plaider sur la problématique du devenir de notre établissement et de prendre un engagement en vue d’améliorer ses conditions infrastructurelles, matérielles, environnementales et pédagogiques »se justifie Saliou Thiam, proviseur du lycée.
Durant cinq tours d’horloge, les acteurs ont passé aux cribles tous les maux auxquels le lycée Alboury Ndiaye reste confronté qui se caractérisent par un déséquilibre structurel affectant négativement son équipement et son fonctionnement.
Entre autres difficultés, le déficit de salles de classes est tellement criard que le lycée est écartelé sur cinq sites différents qui posent de réels problèmes de sécurité et de gestion. « Des centaines d’élèves s’entassent dans des salles de classes qui ne respectent d’aucune norme de sécurité. Pire, avec une population scolaire de plus de deux mille élèves, nous jugeons inconcevable l’absence d’une infirmerie pour assurer les premiers soins »se désole le président du gouvernement scolaire.
Et le proviseur d’ajouter« Au mois d’Avril nos potaches tombent comme des mouches sous l’effet de la forte canicule qui règne dans cette partie du Djoloff ».
En plus des difficultés, les blocs sanitaires au nombre insuffisant sont hors d’état d’usage.
Pour finir les participants au forum sollicitent aux autorités du pays la construction d’un lycèe moderne à l’image de tous les chefs lieux de departement.Pour cela, les acteurs ont déjà pris les devant en adoptant la formule « je m’engage » ce qui a permis d’obtenir une participation financière et en nature de la part des bonnes volontés parmi eux Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’énergie et des mines qui s’est engagé à construire sur fonds propres une salle de classe d’un montant de 3.500.000fr.
Ndèye Minguè SECK