La Maison de Développement Local de Linguère vient de servir de cadre d’échanges et de réflexion aux “amis de la nature“. Le thème de cet atelier a porté sur “la mobilisation sociale du plaidoyer environnemental et de la veillée écologique“. Ces échanges avaient pour buts entre autres objectifs de renforcer la première session de formation au profit des représentants des Organisations Communautaires de Base (OCB), des élus locaux et des communicateurs du département de Linguère sur le changement climatique et la biodiversité.

Ces échanges d’écolos, ne sont-ils pas déjà une mise à corps du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) si cher au Président Macky SALL et qui va institutionnellement voir le jour? Coïncidence heureuse, répondrait-on à cette belle interrogation contextuelle. Cette session de formation sur le thème de “la mobilisation sociale du plaidoyer environnemental et de la veillée écologique“ s’inscrit dans le cadre de l’exécution du programme de renforcement des capacités et de plaidoyer environnemental qu’ADEC (Association pour le Développement Communautaire) a démarré depuis le mois de juillet 2012 avec les appuis de l’ambassade royale des Pays-Bas et de l’Union Nationale pour la Conservation de la  Nature. Toute la session durant, les animateurs ont attiré l’attention des séminaristes sur les menaces de l’environnement… Il s’agit aujourd’hui de doter justement l’ensemble de ses acteurs de moyens et d’instruments pour développer le plaidoyer qu’ils veulent engager sur les problématiques du changement  climatique de la conservation  et de la préservation de la biodiversité; mais surtout sur le péril plastique qui, aujourd’hui constitue un phénomène extrêmement préoccupant dans le cadre des problèmes environnementaux que connaît le département de Linguère.

Le coordonnateur du projet de renforcement des capacités et du plaidoyer environnemental dans le Département de Linguère, Seydou Ndiaye a exhorté  les populations de la localité à la lutte permanente contre le péril plastique qui perturbe le sommeil des écologistes et autres “amis de la nature“. ’’Pour lutter contre le péril plastique, il s’agit de mener une campagne de sensibilisation  et d’information. Ce sera toujours pour amener les gens à changer de comportement globalement dans  leurs rapports avec l’environnement. Il faudra cependant prendre conscience du contexte où les activités économiques marqué  par des activités agro-pastorales et qu’aujourd’hui nous sommes parvenus à découvrir les méfaits du péril plastique. Lequel constitue un facteur de dégradation de notre cadre de vie, une sérieuse menace sur la survie du bétail  et sur les  productions agricoles;  car étant une substance non biodégradable, la matière plastique constitue un élément  qui bloque l’infiltration des eaux de ruissellement. Cela pose des problèmes  d’alimentation des plantes en eau et éléments nutritifs. Et donc le phénomène impacte négativement sur la vie des animaux, tant sur  les petits ruminants  que  sur les bovins. Cela constitue un danger aussi pour les spéculations  agricoles  parce que cela bloque  le développement  des plantes mais aussi la production végétale’’, avertit il

Masse Ndiaye, correspondant permanent à Linguère

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