La bataille pour le développement intégrale passe forcément par la lutte contre les disparités de tous ordres. La SCOFI (scolarité des filles) serait en train de se l’approprier. Ainsi, comme à son habitude, elle a organisé un “plateau d’excellence“ pour les filles qui excellent dans  leurs classes. Selon la Présidente Départementale du Comité pour la Promotion et la Scolarisation des Filles, Diama SECK, «depuis 20 ans, la SCOFI mène une lutte qui consiste au maintien des filles à l’école; et elle (la SCOFI) a constaté que le pari de l’«accès à l’école» a été gagnée, mais son challenge demeure l’achèvement scolaire».
Se prononçant sur les violences faites aux filles, Madame Diama SECK a promis la redynamisation des clubs de droit et de protection des enfants qui avaient été instaurés dans certaines écoles. Ces  clubs, précise-t-elle, étaient composés de jeunes filles et garçons, et avaient été dotés de mécanismes de protection très efficaces. «Le problème fondamental c’est la communication. Il ne faut pas que les enfants taisent les violences dont ils sont victimes» implore-t-elle. Elle a cité un cas patent d’une fille en classe de CM2 qui, donnée en mariage, a osé s’en ouvrir à une représentante de la SCOFI, ce qui a eu pour conséquence le mariage cassé par Omar CISSÉ, ancien Commandant de Brigade de la Gendarmerie de Dahra.
Enfin Mme Diama SECK a saisi l’occasion pour inciter les parents à la protection de la fille en général par la dénonciation de tout acte susceptible de compromettre l’épanouissement intellectuel et moral de la jeune fille en devenir.

Masse Ndiaye

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