« Moussa Diaw Dieng n’est pas au-dessus de la loi. C’est un homme du mouvement comme tout un chacun d’entre nous. S’il croit qu’il peut diviser le mouvement, il se trompe. Il n’a qu’à regagner les rangs et travailler avec nous ».
Les membres du Comité Directeur de l’ORCAV (Organisme Régional de Coordination des Activités de Vacances) de Diourbel n’émettent plus sur la même longueur d’onde. La semaine dernière, lors du renouvellement des instances électives de l’ORCAV de Diourbel, Moussa Diaw Dieng avait perdu par vote devant son ancien ami, Moustapha Dieng. Depuis lors, l’ex-président de l’ORCAV de Diourbel qui, n’ayant pas démordu de son humiliante éviction, n’a cessé de jeter de l’opprobre sur son successeur à travers les médias. Pour se faire entendre, il a même monté sept autres personnes dans la perspective de sa cabale. Une situation que déplorent les dirigeants de l’ONCAV, plus particulièrement le président de l’ORCAV de Louga, Babacar Gaye selon qui un tel comportement antisportif leur a valu une suspension pure et simple. Babacar Gaye invite ses pairs à se retrouver au lieu de se combattre. « Aujourd’hui c’est la conjugaison des efforts, c’est la réunification du mouvement qui doit être de mise. L’heure de la vérité a sonné. Il faut qu’il regagne les rangs et travaille sérieusement comme toute autre personne. Ce qu’il a fait, c’est un manque de respect à l’égard de ses pairs », s’indigne-t-il.
Il poursuit: « nous avons jugé nécessaire de les suspendre. La page Moussa Diaw Dieng est tournée. S’il est en train de s’agiter, c’est de la peine perdue. Nous nous allons continuer et le président sortant, en l’occurrence Amadou Kane va bientôt convoquer l’assemblée ordinaire de l’ONCAV. Je pense que la personne de Moussa Dieng ne nous intéresse même pas; il n’a qu’à se soumettre à la décision de l’ONCAV », renchérît-il.
N’est-il pas grand temps aujourd’hui d’enterrer les haches de guerre et d’œuvrer pour le développement du sport en général au lieu de viser des intérêts personnels? En tout cas la Sénégal en a besoin dans un contexte critique de difficile positionnement de nos Lions peinant à se qualifier aux phases finales de la toute prochaine CAN 2013.
Masse Ndiaye, Correspondant permanent