Les populations de Ndiakhaye, située dans la communauté rurale de Warkhokh, dans le département de Linguère sont dans tous leurs états.Et pour cause,l’eau y est une denrée.Ainsi pour se faire entendre,ces dernières :hommes,femmes et jeunes ont battu le macadame ce par une marche pacifique pour réclamer aux autorités du pays l’implantation d’un forage pour étancher la soif des milliers d’ames qui peuplent la localité.
L’unique point d’eau qui servait de ravitaillement en eau et polarisant une dizaine de villages, est un puits datant de 1956 et profond de 75 mètres dont son eau est jugée « impropre à la consommation ».En effet, un cadavre d’un vieux agé de 85ans, répondant au nom de Déhéba Sow y a été extirpé les semaines dernières.
Face à la presse, le chef de village Dady Ba, a fait etat de la situation difficile des habitants face au manque d’eau. « Nous vivons une situation difficile, les habitants n’ont d’autres préocupations qu’à la recherche de l’eau.La plupart des éleveurs ont déjà quitté les lieux pour s’adonner à la transhumance » dit-il.
Pour trouver le liquide précieux, les populations sont obligées de se rendre à Warkhokh ou Thiarny distant respectivement de 14à 15km.Le manque d’eau affecte meme les resultats de l’école de la loclité.
Selon le directeur de l’école Bouba Ba,beaucoup d’élèves s’absentent ou viennent en retard du fait qu’ils ont été partis chercher de l’eau dans les villages environnants.M.Ba d’ajouter que « trouver de l’eau servant de nettoyer les tableaux relève d’un veritable casse-tete.
Face à ce manque criard d’eau, surtout en ce periode de forte canicule, les habitants de Ndiakhaye interpellent les autorités compétentes afin de les venir en aide en leur construisant un forage au grand bonheur des femmes qui ont longtemps souffert de passer tout leurs temps au puits.
Ndèye Minguè SECK
