Le vol équin est un phénomène récurrent observé quotidiennement dans le département de Linguère. Il est une des préoccupations des citoyens. Ceux-ci ont mal au cœur de voir leurs chevaux subtilisés par des gens connus, souvent des voisins, des parents, sans qu’il n’y ait une juste réparation à la hauteur du préjudice subi. Le vol équin accentue la pauvreté dans les campagnes et installe des milliers de propriétaires dans le désarroi.
Aujourd’hui, dans le monde rural et parfois en milieu urbain, aucun cheval n’échappe aux voleurs, se lamente un groupe de propriétaires trouvé à Ballèle, un village situé dans le département de Linguère. Un habitant du village, Pape Cissé, est d’ailleurs catégorique : « nous ne cesserons de répéter que le Sénégal aurait eu des avancées beaucoup plus significatives dans la lutte contre la pauvreté, s’il avait pris à bras le corps le problème du vol équin ».
Ceux qui le pratiquent, ajoute-t-il, sont mystiquement préparés et peuvent courir jusqu’à 200 km par jour. Ces experts voleurs se rendent le plus souvent au Saloum, pour vendre leur butin. Monsieur Cissé a demandé à ses pairs de former des comités de veille afin de lutter contre les associations de voleurs qui opèrent en groupe avec armes blanches et à feu
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