«Qui veut voyager loin ménage sa monture», semble démarcher le Ministre de l’Intérieur dans sa casquette de militant de base en perspective de l’élection présidentielle du dimanche 24 février 2019. C’est ainsi que le Maire de Linguère et non moins responsable départemental de la mouvance présidentielle s’est employé toute la journée du jeudi 19 juillet 2018 ainsi que le lendemain à battre en brèches avec ses camarades les enjeux à tous points de vue du parrainage.
D’abord au siège de l’Alliance Pour la République de Linguère (APR, formation politique du Président Macky SALL), durant la matinée du jeudi, le responsable politique ‘’républicain’’ a exposé et partagé avec ses camarades du ‘’BENNO BOKK YAKAAR’’ (BBY) les réformes sur le parrainage électoral. Celles-ci consistent à retenir que le principe du parrainage date de 1963. Il a par la suite été l’objet d’un large consensus national en 1991.
Il a enfin été adopté dans le cadre d’un «Code Électoral consensuel de 1992». Il s’est pourtant restrictivement appliqué jusqu’ici aux candidatures indépendantes aux différentes élections de 1992 à 2017. Selon les militants du BBY, les ruptures auxquelles le régime du Président Macky SALL procède de la volonté d’une rationalisation de l’espace politique débordant avec ses trois centaines de partis politiques légalement constituées dans un pays de 15 millions d’habitants dont seulement 6 millions de sénégalais inscrits au fichier électoral. Sous ce rapport, soumettre légalement le parrainage aux formations politiques ambitionnant de briguer les suffrages de leurs compatriotes s’avère un passage obligé si leurs compatriotes ne veulent pas vivre les désagréments qu’ils ont failli connaître lors des législatives du 30 juillet 2017 si la parade de choisir au moins 5 bulletins des 47 listes pour voter décemment n’avait pas été consensuellement mise en place in extremis. Par suite, toujours selon les échanges, le parrainage obéit à la rationalisation conséquente des ressources publiques injectées dans l’organisation du processus électoral.
Concernant spécifiquement la caution pour la prochaine présidentielle, la non disponibilité à son niveau des données exactes du fichier électoral. Lesquelles devront permettre, après la période contentieuse d’en arrêter le montant qui ne dépassera guère 30 millions de Francs CFA pour la prochaine présidentielle, contrairement aux 65 millions de 2012. Au chapitre des opérations du parrainage proprement à la base, le militant Aly Ngouille et ses interlocuteurs ont pris l’engagement de sensibiliser immédiatement leurs camarades sur la nécessité de faire jouer Linguère pleinement sa partition en fournissant des ‘’parrains’’ pour leur candidat. L’engagement pour eux, c’est aussi prendre conscience des sanctions pénales encourues sur les parrainages multiples conformément aux dispositions du Code Electoral.
Ensuite, toute l’après-midi durant du même jour, toujours en sa qualité de militant de base, Aly Ngouille NDIAYE a élargi les mêmes échanges à l’échelle départementale. Outre les Honorables Députés Yoro SOW, Ndeye Fatou MANGANE et Anyeu MBENGUE, l’Honorable Conseiller Economique, Social et Environnemental Sidel SOW et le Président du Conseil Départemental Maître Amadou KÂ, ont pris part à la rencontre l’ensemble des responsables politiques du BBY. Engagement est pris par chaque représentant à rendre immédiatement compte à la base en vue de s’impliquer aux mêmes tâches de parrainage de leur candidat.
Enfin, le lendemain, soit dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 juillet 2018, profitant du mini-meeting de ralliement de nouveaux militants aux HLM de Linguère, Aly Ngouille NDIAYE a résumé comme pour le rappeler les impératifs du parrainage par la base tels que tantôt édictés. «Travaillons légalement pour faire réélire notre candidat à la présidentielle et retenons que quoi qui puisse arriver de paisible seul le Sénégal sera vainqueur», conclut-il.
Amidou Sidibé COUNDOUL, Linguère, pour lougawebmedias.com