L’association dénommée Djolof Foundation qui regroupe des fils émérites du Djolof, animés de bonne foi, ont agi positivement en faveur des paysans de Linguère, qui étaient dans le besoin, en cette veille d’hivernage. Ainsi, 8,5tonnes d’arachides ont été distribuées aux soixante-douze paysans qui ne savaient pas à quel saint se vouer. Cet acte noble est fortement salué par les cultivateurs de Linguère. ’’On ne s’y attendait même pas ; donc si des fils du Djolof nous distribuent des semences, vraiment c’est une chose positive. Il n’est pas évident que les paysans puissent supporter les semences d’autant plus que les charges familiales sont lourdes’ ’a dit Kabire Gaye. Il a exhorté ses pairs à redoubler d’efforts pour ne pas décevoir les membres de cette association.
Rappelons que cette association qui vient de souffler à sa quatrième bougie, n’intervient pas seulement dans ce domaine. Au mois de mars, elle a financé trente groupements de jeunes qui avaient subi une formation en entreprenariat, à hauteur de cinq cent mille francs (500.000Francs) chacun, soit un montant total de 15.000.000 de nos francs. ‘’Notre association n’a pas une ambition politique. Elle est née pour venir en rescousse aux personnes les plus démunies du département de Linguère, surtout les paysans. Nous avons décidé d’éradiquer les maux qui gangrènent le département de Linguère. Pour y arriver, nous sollicitons l’aide de tous les djlolof-djolof,’’ a lancé le président Leyti Ndiaye .Il se dit très réjouit de venir en rescousse aux populations du Djolof et ne compte pas s’en arrêter là.
Il est grand temps aujourd’hui que les djlolof-djolof conjuguent leurs forces pour booster l’économie de leur terroir. C’est ce qu’a compris très tôt l’association Djolof Fondation, qui ne cesse de mener des actions sociales pour l’émergence du département de Linguère. Ainsi, hier, quinze millions de nos francs ont été injectés dans le secteur de l’entreprenariat, aujourd’hui, 8,5 tonnes de semences d’arachides sont distribuées aux paysans, sans compter les malades les plus démunis , internés dans les centres de référence de Dakar et totalement pris en charge par cette association.
Masse Ndiaye, Correspondant permanent