Linguère : Lancement officiel du domaine agricole communautaire de Dodji(PRODAC), les populations s’en félicitent.

Un forum de sensibilisation sur le lancement de domaines agricoles communautaires s’est tenu ce samedi, à Linguère, au centre Alé Badara Sy. La cérémonie présidée par préfet du département, Ahmadou Bamba Koné, a vu la participation de Jean Pierre Senghor, coordonnateur du PRODAC, des sous-préfets d’arrondissements, des différents chefs de services, des maires, des mouvements de jeunesses entre autres.
La mise en place des domaines agricoles communautaires est un engagement de l’Etat de « doter l’intérieur du pays d’infrastructures et d’aménagement hydro-agricole structurants permettant de mettre en valeur des domaines allant de 1000 à 5000ha » a expliqué Jean Pierre Senghor, coordonnateur dudit projet.
Le choix de Linguère, plus précisément l’arrondissement de Dodji pour abriter ce domaine agricole n’est pas fortuit. « Le département de Linguère a un potentiel agricole incroyable qu’il faut valoriser » a réitéré jean pierre Senghor.
L’Objectif visé est de promouvoir l’emploi massif des jeunes en milieu rural. Il s’agit de mettre en œuvre un pôle de compétitivité, de main-d’œuvre, de productions animale, végétale, horticole, aquacole, en transformation de produits, entre autres.
Mieux, selon le responsable, ce projet pourra générer des milliers d’emplois dans la zone au grand bonheur des populations du Djoloff.
Le préfet a exprimé toute sa satisfaction du choix porté sur son département. Ahmadou Bamba Koné, il a mis en exergue le potentiel et les moyens dont regorge le Djoloff. Il se dit être optimiste pour la réussite de ce projet.
Le chef de l’executif départemental a, par la même occasion, fait savoir que le président de la république va injecter encore 20 millions de francs Cfa en sus des 25 millions de francs Cfa, déjà disponibles pour la réalisation des 05 domaines agricoles.
Les participants au forum ont vivement salué l’implantation du domaine agricole communautaire dans leurs terres qui selon eux va contribuer à la lutte contre le chômage et à l’exode rural.
Le moins que l’on puisse dire est que les populations locales doivent impérativement adhérer à ce projet qui du reste va susciter un essor considérable.
Ndéye Mingué SECK