Les populations du département de Linguère en particulier les éleveurs et paysans sont dans une situation indescriptible. En effet la longue pause pluviométrique (plus de trois semaines) après la tombée des premières pluies marquant le début de l’hivernage dans cette localité est passée par là. Concernant les éleveurs, trouver de l’herbe pour le bétail demeure un véritable parcours de combattants, ainsi le bétail est menacé. L’unique refuge de donner à quoi alimenter le bétail, c’est l’aliment du bétail communément appelé « ripasse ». Cependant le sac d’aliment de batail coûte cher 8000f le sac de 50kg. Les grands éleveurs vivent un calvaire incommensurable en ce moment. Quotidiennement ces derniers font le tour des marchés de la place pour acheter des sacs d’herbes qui étaient conservés par certains vendeurs à des prix très élevés .
Quant aux paysans, l’inquiétude et le désespoir sont les sentiments les plus partagés par ces derniers qui sont entrain d’assister à la destruction de leurs semis faute d’eau de pluies. Parmi ceux là, on rencontre des paysans qui ont profité de la tombée des premières pluies pour semer leurs graines d’arachides des semences coûteuses, en ce moment rien dans les champs, la longue pause des pluies explique cette situation qui a fini de toucher bon nombres d’agriculteurs dans le djoloff.
Au regard de ces difficultés, paysans et éleveurs du département de Linguère prient pour que l’Etat du Sénégal viennent à leur chevet en leur octroyant des aliments de bétail en quantité suffisante gage d’éviter le pire du côté du bétail. Concernant les paysans, ils sollicitent de nouveau la distribution des semences d’arachide, mil, nièbé en qualité et en quantité suffisante pour garantir un bon hivernage dans une localité en majorité éleveur et paysanne.
Salla Ndiaye, correspondant permanent