Démarrée depuis le 09 Décembre 2013 sur l’ensemble du territoire national, le département de Linguère, zone par excellence agricole, ici les opérations de commercialisation des arachides marchent à pas petits pas. En effet, jusqu’à la dernière semaine seule une cinquantaine de tonnes d’arachides sont achetées à travers quatre points de collecte sur une quinzaine de points de collecte mis en place.Rappelons-le, le kilogramme d’arachide est vendu à 200f comme avait annoncé le gouvernement.

Selon certains professionnels dans le  domaine de l’agriculture, les paysans s’ils veulent de bonne graines pour ainsi dire des semences de bonne qualité, ils n’ont cas vendre à l’Etat du Sénégal les bonnes graines.Et ces derniers de dire que tel n’est pas le cas,la plupart des paysans vendent leur bonne production à travers les marchés parallèles en lieu et place des opérateurs.
A en croire Isma Sarr un grand producteur d’arachide célèbre dans le Djoloff,en ce moment il continue de conserver sa production car dira t-il les opérateurs achètent que des graines de bonne qualité, suffisant cela sème l’inquiétude chez le monde paysans dans le milieu.D’après lui ,c’est comme si la campagne de commercialisation des arachides n’a pas encore démarré.
Joint par téléphone  en ce début de mois de  janvier 2014 depuis Linguère , le service départemental du développement rural de Linguère par la voix de son directeur en l’occurrence Souleymane Diouf, une commercialisation contrôlée d’une cinquantaine de tonnes d’arachides  non décortiquées sont notées depuis le début des opérations et que les paysans qui ont voulu se rabattre dans les points de collecte sont payés juste après l’achat ou la vente.
Toutefois des interrogations se posent ça et là ;est  ce que c’est l’Etat qui doit fixer à temps le kg d’arachide à un prix voulu par les producteurs ?Ou bien est ce que ce sont les paysans qui doivent quoiqu’on dise vendre la bonne production aux opérateurs pour ensuite attendre à la veille de l’hivernage des semences de bonne qualité ?
A ces questions certains diront quelque soit la situation, les paysans doivent éviter de vendre leurs graines aux femmes huileuses dans les marchés parallèles, ces huileuses vont en faire de l’huile ce qui encourage la mort programmée de la filière arachidière d’après ces mêmes personnes.
Néanmoins, la conjoncture et la pluralité de problèmes sociaux, les paysans parfois ne préfèrent pas attendre le gouvernement sur le démarrage des opérations de commercialisation à cela s’ajoute l’insuffisance du prix du kg fixé.
Le moins que l’on puisse dire bien que la campagne de commercialisation des arachides se sent dans certains points de collecte, des producteurs ça et là désapprouvent la cadence des opérations.

Salla Ndiaye, Correspondant permanent

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