Par Badé SECK
La recherche de solutions liées à la difficulté à l’accès à l’eau potable semble la chose qui préoccupe le plus le gouvernement du Sénégal. Ainsi, un panel destiné à sensibiliser les populations sur la nouvelle réforme de gestion des forages par l’Ofor (Office des forages ruraux) a réuni dans la salle de délibérations de la mairie de Dahra autorités administratives, élus locaux et président des associations des usagers des forages ruraux du département de Linguère.
L’objectif de ce conclave vise, selon Lansana Gani Sakho, directeur général de l’Office national des forages ruraux, à régler définitivement le problème de l’accès à l’eau potable, à discuter avec les populations pour voir quelle est la meilleure approche pour avoir une gestion optimale, transitoire, en attendant de mettre sur pied une délégation spéciale de service public dans la zone Nord, à savoir les régions de Louga et de Saint-Louis. De l’avis de M. Sakho, à travers cette nouvelle réforme, l’Etat du Sénégal entend professionnaliser la gestion des forages.
La réunion a aussi permis de relever les grosses difficultés et les gros défis d’accès à l’eau des populations. La rencontre a permis aux acteurs du secteur de l’hydraulique de passer au peigne fin les maux auxquels ils font face. Entre autres, les difficultés soulevées sont des problèmes structurels, de déficit d’approvisionnement en eau.
Les usagers ont émis le souhait de bénéficier de formations afin de mieux s’approprier cette nouvelle réforme. Une doléance qui, de l’avis de Mamadou Samb Seck, chef de la Brigade des puits et forages de Linguère, n’est pas tombée dans l’oreille de sourd. Car dit-il : «Un volet formation est prévu pour mieux accompagner les populations.»
LEQUOTIDIEN
bseck@lequotidien.sn

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