Dans le cadre du Projet « Intégration de la résilience climatique dans la production agro-pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche des champs-école paysans », l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé une Journée « portes ouvertes » pour présenter les résultats de la formation de la première promotion de facilitateurs de champ école agropastoral (CEAP). 21facilitateurs devant animer des champs école au niveau de la zone sylvo-pastorale ont reçu leurs attestations. La cérémonie de remise de leur parchemin s’est déroulée ce Jeudi au centre d’élevage de Linguère.
Le programme de formation des facilitateurs a été exécuté de novembre 2016 à juillet 2017 à travers sept sessions de cours théoriques et pratiques conduits en partenariat avec le Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire dans les régions de Louga, de Matam et de Kaffrine (PASA LouMaKaf), l’ONG Agronomes et Vétérinaires sans Frontières (AVSF), l’Agence nationale de la Grande Muraille Verte (ANGMV) et les Services départementaux de l’Elevage et des Eaux et Forêts de Linguère et de Ranérou.
Cette formation des facilitateurs a regroupé des agents à la base des services techniques de l’Elevage, de l’Agriculture et des Eaux et Forêts et des animateurs/relais des projets, ONG et organisations professionnelles partenaires de la FAO.
L’objectif de celle-ci a été de permettre aux 21participants, évoluant dans 13 unités pastorales, d’avoir une bonne compréhension des principes, des caractéristiques et des éléments fondamentaux d’un CEAP.
Reda LEBTAHI , representant de la FAO au Sénégal, a indiqué que sa structure a bénéficié d’un financement du GEF pour la mise en œuvre du projet Intégration de la résilience climatique dans la production agro-pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche des champs- école paysans afin de contribuer à la réduction des menaces induites par le changement climatique en introduisant des actions d’adaptation au changement climatique (ACC) à travers les Champs Ecoles Paysans et les Champs Ecole Agro-Pastoraux (CEAP). Le projet collabore avec des structures et des projets et programmes nationaux dans trois zones éco-géographiques du Sénégal (ZEG) à savoir : le Ferlo (ou zone Sylvo-pastorale), le Bassin arachidier et le Sénégal Oriental.
Selon M. LEBTAHI, l’objectif du projet est double. Il vise d’une part à faciliter l’utilisation de l’information agro-climatique et l’adoption de pratiques d’adaptation au changement climatique par les producteurs agro-sylvo-pastoraux et d’autre part à améliorer la capacité du secteur agro-sylvo-pastoral à faire face au changement climatique en intégrant aux politiques, aux programmes et aux projets de développement agro-sylvo-pastoral des stratégies d’adaptation au changement climatique.
A son avis, la communauté internationale, consciente de cette menace sur l’économie mondiale, a entrepris un processus de négociations internationales sur le climat, dont l’ultime objectif est de faire face aux effets négatifs du changement climatique, à défaut d’enrayer les causes.
Le Projet est organisé autour de trois composantes techniques et une composante de coordination et de gestion.

Le Projet intervient dans 17 communes dans sept régions à cheval sur trois zones éco-géographiques à fort potentiel de développement: (i) le Bassin arachidier Centre et Nord couvrant les régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel ; (ii) la zone sylvopastorale (régions de Matam et Louga; et (iii) la zone du Sénégal oriental couvrant la région de Tambacounda.
Selon, Malick Faye , expert-élevage au niveau de la FAO, Pour une meilleure maitrise des informations reçues lors de la formation, les techniciens sont appelés à faire une démultiplication de ce qu’ils ont déjà appris au niveau des différents champ école agropastoral.
Il a souligné que la stratégie d’intervention du projet est axée sur les activités de Renforcement des capacités et de diffusion des stratégies, des technologies, et des meilleures pratiques d’adaptation au changement climatique, au niveau des petits producteurs agro-sylvo-pastoraux à travers un réseau croissant de Champs Ecoles.

En effet, l’approche champ école paysans vise le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des organisations communautaires de producteurs pour la gestion efficace de leurs exploitations agropastorales.
Les récipiendaires ont disent-ils suivi avec intérêt la formation et promettent de répondre favorablement aux attentes des bailleurs.
Djoloffactu

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