Ce secteur, qui depuis longtemps restait la fierté des djoloff djoloff  se trouve aujourd’hui dans un état d’agonie. Et pour cause le manque d’assistance rapprochée aux éleveurs et pasteurs, la cherté ou bien même la rareté des aliments de bétail, l’absence d’éducation pastorale. La liste est loin d’être terminée. A ce tableau sombre, s’ajoute une faible pluviométrie qui va de pair avec un tapis herbacés presque inexistent, le passage des feux de brousse qui brûlent des hectares dans le milieu.
Ainsi s’accorde à le croire, il faut un renforcement des moyens alloués aux services étatiques. Egalement les éleveurs préconisent un financement des projets dans le domaine de l’élevage puis les rendre rentables. Les éleveurs  du Djoloff poursuivent en demandant à l’Etat du Sénégal d’améliorer les races animales suivi d’un équipement adéquat au CRZ (Centre de Recherche Zootechnique)de Dahra, réhabiliter les locaux du Ranch de Dolly. Ces derniers n’ont pas manqué  de solliciter auprès du gouvernement de Macky Sall la mise en place d’une police rurale ensuite de doter cette police des moyens humains et logistiques  suffisants pour mieux sécuriser le bétail contre les voleurs.
Selon les éleveurs du Djoloff, la distribution des aliments de bétail est imminente en ce qui concerne la localité où le bétail meurt de faim car il n’existe point de lieux de pâturage (l’herbe est fini) et que les éleveurs n’ont pas de moyens pour acheter l’aliment de bétail. A en croire certains professionnels du bétail, il n’y a pas d’argent pour vendre ou acheter le bétail pour ensuite acheter le « ripasse », un aliment très prisé par le bétail.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les éleveurs du Djoloff sont dans une situation très critique pendant que le bétail continue de mourir de faim.

Salla Ndiaye, notre correspondant a dahra

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