La journée internationale du 08 mars passe inaperçue chez certaines femmes rurales du département de Linguère. En cause la conjoncture dans cette frange de la population est passée par là. Aujourd’hui des problèmes d’eau, de santé, de financement, d’électricité plombent les conditions de vie et d’existence des femmes rurales. Du côté des filles ,les mariages précoces, des grossesses indésirées, des viols, la non scolarisation demeurent et restent une préoccupation majeur des parents.

Revenant sur les conditions de vie et d’existence des femmes rurales, dans bon nombre de localités, pour s’approvisionner en eau, c’est la croix et la bannière. A Malème ,un village de la commune de Kamb ,ici des femmes passent la journée ou la nuit au puits  de la localité pour trouver le liquide précieux. Autre localité, autres difficultés à Mbayène Thiasdé l’un des gros villages de la commune de Kamb jusqu’ici ne dispose pas d’électricité, pour se soigner les femmes parcourent 15 à 22km soit pour rallier Kamb ou Dahra Djoloff.Il n’existe pas de moulin à mil encore moins de financements en faveur des femmes du village de Mbayène Thiasdé. Comme le malheur ne vient jamais seul l’absence de crédit chez les femmes rurales accentue le départ des jeunes  filles  des villages vers le centre urbain où les filles peuvent s’adonner à des risques  tels que la grossesse précoce, des cas de viols.

L’édition de la journée mondiale du 08 mars 2018 a vécue, dans le département de Linguère, le moins que l’on puisse dire certaines femmes du monde rural continuent de vivre le calvaire dans leurs foyers respectifs faute d’autonomie financière, de mauvaise condition d’existence et de vie. Toutefois l’espoir est permis  qu’à l’issue de l’édition 2018, les femmes rurales du Djoloff pourront sourire.

Salla      Ndiaye        Linguère

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