A Dr. Berouba Guissé.
Je pense que votre sortie a été décevante et très personnalisée. Nous devons éviter un débat personnalisé et personnifié. Bouna a apporté une réflexion que beaucoup ont murmurée. Je pense que c’est légitime de soulever le débat et le dépassionner. Personnellement, j’avais déjà rédigé une lettre à Ali mais je voudrais qu’elle soit adressée directement à lui mais n’ayant pas son adresse ou email j’ai pas pu.

Ali a beaucoup fait pour le Djoloff et nous en sommes fiers et nous lui en félicitons. Mais cela ne nous empêchera pas d’apporter des critiques négatives quand il y’a lieu. Mais notre objectif est que ces critiques négatives puissent générer des actions positives aussi bien pour lui que pour le Djoloff.
J’étais choqué de vos propos ci-dessous: “Je ne sais pas ce que toi Bouna, tu as créé. Je suppose que quand on a le verbe aussi facile que le tiens, on doit avoir créé quelque chose dans sa vie; quelque chose de plus que des paroles.” C’est dangereux pour un intellectuel de votre rang de parler ainsi. Je ne pense pas qu’il faut créer quelque chose pour parler ou dénoncer les dérives de la société. Cela veux dire quand tu es pauvre, n’appartiens pas à un mouvement ou crée pas un parti et j’en passe, tu n’as pas droit a la parole. Et je pense qu’il faut se détromper il y’a beaucoup de gens qui font beaucoup pour le Djoloff sans tambour ni trompette. Donc ne posons pas le débat en termes de qui a fait quoi et quand mais en terme de débat intellectuel pour un Djoloff prospère basé sur le mérite et la sincérité.
Je suis parfaitement d’accord avec vous sur le fait que l’exclusion n’est pas bonne mais on doit se baser sur des gestions antérieures pour apprécier la pertinence de donner des responsabilités à tel ou tel mais aussi avoir une grande ouverture pour donner une chance aux inexpérimentés.
Je suis vraiment confus de vos propos ci dessous: « En politique, il faut savoir faire de l’addition quand il le faut et de la soustraction au bon moment. La campagne électorale est par excellence le moment le plus propice pour faire de l’addition. Ainsi, organiser des meetings de ralliement dans cette période électorale quoi de plus normal, Bouna. C’est ça, être philanthrope quand il le faut et machiavélique quand il le faut aussi. Ce qui est important ce n’est pas l’ambivalence, c’est de ne pas franchir les bornes que sont la morale et l’éthique». Il faut nous éclaircir la différence entre machiavélique, ambivalence d’une part et, moralité, éthique d’autre part.
Ne nous trompons pas. Si Ali pose des actions positives nous allons applaudir haut et fort. Mais quand il posera des actes que nous pensons négatifs on a le droit de l’interpeller et il nous doit des explications. Je pense que tout démocrate serait convenu à ce simple jeu de démocratie. 

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here