Monsieur le Président,
Dans les premières heures de vos démêlés avec les faucons du PDS, de grands hommes, de femmes et de jeunes valeureux au courage inébranlable, à la détermination farouche, fils d’une nation épris de justice se sont ceints les reins pour vous extirper de l’ornière de cette puissante machine libérale qui voulait vous anéantir totalement mais aussi pour s’opposer à un enterrement de première classe des principes d’une République bâtie avec le sang de nos aïeux. Depuis ce jour, un idéal est né, celui de vouloir instaurer un Etat de droit dans un contexte pollué par les mauvaises habitudes et comportements mal seins laissés par les sbires de votre prédécesseur. Vous avez voulu faire du Sénégal un havre de paix, d’équité et de justice. Nous saluons votre courage et votre respect des engagements à la campagne électorale de 2012.
Monsieur le Président,
Vous avez voulu inscrire le Sénégal sur une nouvelle trajectoire de développement en adoptant un nouveau modèle pour accélérer la marche vers l’émergence à travers le PSE, le PUDC, les Domaines Agricoles Communautaires et tant d’autres.
Monsieur le Président,
Vous êtes sans ignorer qu’il est tout à fait naturel de voir les membres d’un même parti s’affronter pour vous prouver leur dévouement et leur capacité de mobilisation pour ensuite se retrouver autour d’une constante Républicaine et traduire en acte la vision politique de cette dernière.
Monsieur le Président,
Ces affrontements, ces querelles de positionnement ne devront point se transformer en une haine viscérale pour ne pas évoquer cette animosité qui va jusqu’à vouloir déstabiliser la cellule de base de notre société. L’instigateur de cette ignominie n’est rien d’autre qu’un ministre de la République à mal de popularité, nostalgique d’une autre époque et refusant de reconnaitre l’existence de valeurs sûres incarnées par vos compagnons d’antan dans les campements et huttes du ferlo.
Monsieur le Président,
Dans votre discours du 03 Avril 2012, veille de la fête d’indépendance de notre cher pays, j’ai retenu ceci : « Après l’étape historique du 25 mars 2012, nous voici sur le chemin de notre destin commun, forts de la conviction partagée que la Nation sénégalaise est une et indivisible.»
Monsieur le Président,
Vous êtes mieux placé sans nul doute pour savoir ce que représente une base, la force d’une base s’identifiant à un idéal identique au scénario de l’hémicycle de 2011.
Président de tous les sénégalais vous êtes aussi garant de l’unité nationale, un tel projet nuisible doit être mis à nu, ses instigateurs démaqués et ramenés à la raison. La diversité ethnique d’une nation représente sa force et sa richesse d’un peuple.
C’est pourquoi il est urgent de mettre un terme à la surenchère fantasmatique qui alimente un climat xénophobe dans le Djoloff.
Cher Président, nous vous lançons un appel pour que cette synergie, cette cohésion soit retrouvée pour que le souffle du Djoloff soit retrouvé dans un Sénégal Meilleur.
M. El Hadji Fallou Mbacké KA
Surveillant au lycée Dr. Daouda SOW Dahra