Le départ de Me Abdoulaye WADE au pouvoir n’est qu’un vieux souvenir pour la population sénégalaise et le monde entier. Comme aimait à le dire souvent ses militants convaincus du Parti Démocratique Sénégalaise (PDS) lors des meetings avec leurs fameux slogans : « GOOR GI DOOLI NU »  « WEDDI GUISS BOKKU CI » ou « LI NU GUISS DOY NANU » qui veulent apporter des justifications palpables aux réalisations  que le Président Abdoulaye WADE a fait  dans ce pays même si la majorité des Sénégalais ignorait tout cela et voulait un changement radical contre l’ancien régime.

Peut-être cela est dû  aux gestions calamiteuses des deniers publics alors qu’une minorité vit dans une bourgeoisie et que la majeure partie des Sénégalais ne parvenait pas à joindre les deux bouts. Mais tout reste à croire que notre GOORGI national comme aimaient à le dire certains Sénégalais a apporté sa pierre à l’édifice pour la construction d’un Sénégal émergent.

Par ailleurs, l’état est une continuité c'est-à-dire les hommes passent mais les institutions demeures donc l’actuel Président de la République doit avoir une vision de développement tout en respectant son programme qu’il avait proposé aux sénégalais lors de la campagne Présidentielle de 2012 autrement dit « YOONU YOKKUTE ». C’est ce programme là qui l’a amené au Palais Présidentiel car la population Sénégalaise avait jugé nécessaire que son projet allait sortir le pays de sa l’ornière. Actuellement, la population Sénégalaise attend toujours avec impatience pour que ces promesses tenues soient réalisé et que le panier de la ménagère soit à la baisse.

Bien vrai qu’en venant au pouvoir des dossiers brûlants  ont été classés dans les tiroirs et beaucoup de problèmes qui ne dépendent pas de la volonté des Sénégalais ne cessent de faire dégâts à en savoir les inondations, les coupures d’électricité et tant d’autres. Tout cela doit être mis en exergue pour répondre aux besoins immédiats des Sénégalais.

Mais cependant, le sud du Sénégal constitue une épine du pied pour notre pays  mais surtout dans la région de Kédougou en ces temps-ci où on note des mouvements de révolte  contre certaines autorités de l’Etat d’où cette population  allant même à saccager les biens publics. Je disais souvent que cette partie sud du pays doit préoccuper à tout un chacun à fortiori  l’état à cause de son isolement, de sa diversité ethnique mais aussi de sa pauvreté. Donc l’état doit jouer son rôle en donnant à cette région son pôle de développement et sa stabilité sur le plan social.

Par ailleurs, à nos côté la Gambie qui est un petit pays mais aussi un pays conclave du Sénégal souffle le chaud et le froid de temps en temps. Je dirais même que la Gambie à la taille d’une région comparée aux autres régions du Sénégal donc ce qui se passe en Gambie touche au fond du cœur la communauté internationale en particulier le Sénégal. Raison pour laquelle les organismes en charge pour les droits de l’homme comme la RADDHO a lancé une sonnette d’alerte contre l’autorité Gambienne pour que cela cesse définitivement. La Gambie est toujours un pays ami du Sénégal à  cause du bon voisinage mais surtout sur le plan diplomatique et géopolitique qui nous lient depuis des Siècles

De ce fait, l’application de la condamnation à mort a fait couler beaucoup d’encre entre ces deux pays et que deux Sénégalais déjà ont perdu la vie. Cette situation désastreuse doit pousser les Sénégalais à dire  non à l’injustice et au non respect des conventions de Genève afin que justice soit rendue. Je pense que le Président Gambien son excellence  YAHYA JAMMEH doit regarder son rétroviseur car beaucoup de chef d’Etats qui ont eu tache de sang entre leurs mains et se réclamaient empereur ou roi dans son pays et dont son peuple est privé de liberté ont finit par perdre le pouvoir. Mais toute chose à sa fin, tout cela est un mauvais signe  montrant peut-être une fin de règne du régime en place qui date depuis une décennie.

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