La zone sahélienne de façon générale, mais la vallée du fleuve Sénégalparticulièrement se dégrade, s’appauvrit, bref se désertifie. Cette crise de désertification n’est pas un fait nouveau. Le phénomène a dû commencé il y a 30 à 35 ans et s’est aggravé par l’arrivée des peuls guinéens fuyant la dictature, à qui le président Senghor avait accordé asile avec autorisation d’exploitation forestière. A Thillé Boubacar (Sénégal) le phénomène prend une ampleur sans précédent…

Le facteur climatique est incontournable mais le facteur humain est plus que déterminant dans le processus de désertification du sahel. L’action néfaste de l’homme à la suite de la sécheresse des années 1974 s’étant traduit par la coupe des arbres pour combler les besoins énergétiques et économiques, la conscience tardive des populations rurales, l’arrivée des peuls guinéens, le coût onéreux de l’énergie combustible et la politique de gestion des ressources naturelles peu soucieuse de l’avenir sont autant de facteurs qui constituent les catalyseurs du désastre.

Les causes de la déforestation

La déforestation qui provoque une accentuation des phénomènes d’érosion, de latérisation est l’une des phases cruciales menant à l’installation du désert dans la vallée. La progression rapide de la population des villages du nord, est à l’origine de la « colonisation » intense de la zone agropastorale et une augmentation des besoins avec le développement des circuits d’échanges qui ne se limitent plus seulement à la satisfaction des besoins cruciaux.

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