L’ECOLE SENEGALAISE UN PIVOT PAR EXCELLENCE DU PLAN SENEGAL EMERGENT(PSE)(par Falilou Mbacké Ba)

La conférence des Ministres de l’Education des pays africains en 1971 déclarait : ancrée dans le milieu, l’école de promotion collective, dynamise ce milieu et contribue à créer un besoin continuel de transformation vers le progrès, par le développement .Cette même idée est reprise par Amadou Moctar Mbow ,Directeur Général de L’UNESCO ,dans une interview accordée au journal Le Monde du 16 Novembre 1974 :l’école doit s’adapter .Dans la société traditionnelle ,en Afrique ,le travail et la vie communautaire étaient inséparables de l’acquisition du savoir .C’est une conception qui devait être remise à l’honneur dans le monde actuel, y compris les pays industrialisés …Cela signifie qu’il faut s’orienter vers l’éducation permanente en intégrant à la fois le scolaire et l’extrascolaire.
L’école joue un rôle important dans la construction sociale .Elle a différentes fonctions : la fonction de socialisation, la fonction d’inculcation idéologique, la fonction de reproduction, la fonction sélective et la principale fonction, c’est d’instruire, d’enseigner et de former. Elle donne des connaissances pour mieux comprendre le monde aux fins de le dominer et le transformer.
Les différentes crises empêchent l’atteinte des objectifs fixés par les autorités .L’école est véritablement le milieu partagé par toutes les souches de la population. Les composantes sont les élèves, les enseignants, l’administration et les parents d’élèves. Le milieu scolaire est particulier. La construction d’une bonne école est la base fondamentale de la réussite des dirigeants et des futures générations.
La solution de la crise scolaire va être difficile, car elle est restée pendant une décennie sans soluation.Il est important que les deux parties se parlent en vue de trouver des solutions définitives à l’école sénégalaise.
Le gouvernant est chargé d’apporter des solutions aux problèmes de sa population. La confiance accordée aux gouvernants est préservée par les résultats de leurs actions. Les élus par leur expérience et l’aide de Dieu sont capables de régler les revendications des enseignants, véritables acteurs de développement.
Les prérogatives des élus sont des atouts pour régler les problèmes de l’école sénégalaise. L’ouvrier n’a que le chantier de son patron donc, l’enseignant sénégalais n’a que l’école du pays de la térangua. Sauvons ensemble cette école notre base de développement.
Falilou Mbacké BA, Professeur LHG, Bibliothécaire au lycée de Dahra
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