Si la ponction des salaires revient, et le boycott des examens appliqués, le système éducatif du pays n’est pas encore sorti de la crise pour prendre en charge les jeunes générations.
Cinquante ans après la mort de Malcolm X, ses paroles résonnent encore dans le monde. Il disait : « L’avenir appartient à ceux qui le préparent dés aujourd’hui »
Les générations d’élèves et d’étudiants de 2015 sont les futurs acteurs du développement durable prôné par le Président Macky Sall dans le Plan Sénégal émergent. La bonne formation, la négociation, la franchise sont des valeurs adéquates pour un développement local et national.
Le système éducatif est le maillon de la société qui regroupe la moitié de la jeunesse du pays. Il est donc l’avenir du Sénégal. L’Etat est chargé d’organiser, le secteur en impliquant tous les acteurs par la concertation. En effet, un travail, qui réussit dans la concertation, garde toujours un processus d’évolution normal. Une décision individuelle peut réussir, mais son processus d’évolution est limité. Le Prophète(PSL) a reçu l’ordre de Son Seigneur de se concerter avec ses compagnons, bien qu’Il (PSL) fût leur Chef et le dernier Prophète (PSL) et l’Imam des envoyés de Dieu.
La reprise effective des enseignements, à la suite de la suspension du mot d’ordre de grève par les syndicats, était le moment du slogan « oubitèy, diangue tèy ».La joie se lisait sur le visage des acteurs et celui des apprenants. Si aujourd’hui, l’école est un moment de passage dans la vie des jeunes d’un quartier, d’une ville ou d’un village, elle est aussi un véritablement moyen de lutte contre la délinquance juvénile, les mariages précoces et un catalyseur de la paix sociale.
Nous devons ensemble sauver cette école pour répondre aux réalités actuelles du monde. Si nous sommes des citoyens sénégalais, les conséquences actuelles sur ces jeunes générations ne nous laisseront pas indifférents, car ces derniers se mettront à nos places et nous serons les vieux à cette époque. C’est ainsi on dit en philosophie, que l’homme est l’animal qui marche à quatre pattes au petit matin (ram en Wolof), à midi deux pattes (gouné, wakabandé) et trois pattes le soir (maguète ak yatam).Ce sont les trois étapes de la vie de l’homme et nous devons toujours y penser, en dehors de nos responsabilités de citoyen d’un pays.
Falilou Mbacké BA, professeur LHG et Bibliothécaire au lycée de Dahra

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