L’éducation et la formation sont les principaux facteurs de développement d’un pays. Nous ne pouvons disposer d’une bonne administration, d’agents de santé et tant d’autres si nous n’avons pas un enseignement de qualité. Nous constate hélas avec amertume la situation que traverse l’école sénégalaise depuis très longtemps bien que n’ayant pas été engendrée par l’actuel régime. Mais l’Etat comme nous le savons est une continuité. Les enseignants vivent des situations très difficiles. Quoiqu’ils fassent et pour exemple s’ils veulent se marier, être véhiculés ou avoir une maison, la seule option qu’ils ont c’est de faire un prêt bancaire. A comprendre dés lors que point d’épargne pour eux. Je ne cautionne guère leur grève bien que légitime mais je pense qu’ils ont besoin d’être compris par rapport à leurs revendications et ne pas être mis en mal avec les populations comme étant la partie ayant sacrifié ses fils. Dés lors il revient à l’Etat de faire plus d’efforts, de concessions afin de sauver non seulement l’année scolaire mais et surtout l’école sénégalaise. Ceci n’est cependant possible que lorsqu’ils auront compris que les priorités sont ailleurs que la distribution des billets de banque, la promotion de la médiocrité ou les « campagnes électorales interminables ». Aider l’enseignement c’est assurer le développement durable des différents secteurs d’activités du pays et c’est cela la véritable émergence.
Par ailleurs, les syndicats de l’enseignement sans exception aucune ont aussi leur part de responsabilité dans cette situation très déplorable. Pour l’intérêt supérieur de la nation et le sacrifice mutuel des élèves et parents d’élève, les deux parties doivent impérativement et immédiatement trouver une issue à cette crise. Sauver l’année scolaire peut être certes un idéal temporel mais osons nous dire la vérité, l’école à elle seule y gagnera. Résoudre les problèmes de l’éducation définitivement ne peut avoir lieu s’il n’y pas une volonté commune et sincère des pouvoirs publiques et des syndicats de l’enseignement à travailler sérieusement pour un impératif de résultats dans les écoles que demande, qu’impose tout état à ses fonctionnaires mais aussi pour le bien-être des acteurs de l’éducation afin que le système éducatif sénégalais puisse être compétitif de part le monde qui est en pleine mutation vu l’avancée significative des nouvelles technologies. J’ose espérer une sortie de crise heureuse et définitive très prochainement pour que gagne l’école sénégalaise.
Falaye Fall