Le jour J était prévu pour aujourd’hui. Officiellement, le Sénégal devait passer de l’analogique au numérique aujourd’hui. Mais dans les faits, cela se se fera pas.
Ce retard dans la transition s’explique selon Amadou Top, le directeur du comité de pilotage de la transition de l’analogie vers le numérique par le fait que les décodeurs ne sont pas encore en nombre suffisants.
“C’est une obligation d’avoir les décodeurs, parce que tant que nous n’avons pas les décodeurs, on va utiliser le téléviseurs analogiques. Les décodeurs, il en faudra à peu près 1.200.000 et ils vont être déployés progressivement. Pour le moment, nous avons environ 5000 décodeurs que nous distribuons à des testeurs à travers cinq régions pour pouvoir avoir un retour sur la fiabilité du signal et la capacité du décodeur en attendants que les décodeurs soient disponibles en grand nombre”, dit-il en substance. “Il y aura 400.000 décodeurs qui seront disponibles avant la fin du mois”, annonce-t-il dans les colonnes de “L’Observateur”.
Toutefois souligne t-il ce n’est pas seulement qui est confronté à cette situation, le passage de l’analogique vers le numérique étant toujours dans une phase progressive dans les autres pays.
“ Ça été progressif. On aurait même pu dire qu’on va passer région par région. Je dois rappeler que des pays comme la France ont mis quasiment deux ans à basculer progressivement, région par région, département par département et ils ont eu deux ans pour préparer ce passage-là. Nous, c’est en 18 mois et sur ces 18 mois, il faudra enlever les 8 mois qui ont servi à lancer les appels d’offres, à dépouiller et tout. Donc en une dizaine de mois, nous sommes arrivés à un résultat qui semble extrêmement encourageant”.
Avec Senenews