Le Conseil des Ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l’Union Européenne (UE) a adopté, le 16 juillet 2018 à Bruxelles, sa décision portant adaptation de l’Accord Agricole avec le Maroc de nature à inclure expressément le Sahara marocain.
Une telle décision conforte ainsi la base juridique de l’exportation vers l’UE des produits issus des provinces du Sud marocain avec des préférences commerciales et à favoriser le développement de ces régions.
S’agissant de l’Accord de Pêche liant le Maroc à l’UE, celui a expiré, le 14 juillet 2018, faute d’un d’accord sur la contre-partie financière européenne à verser au Maroc, obligeant environ 126 navires, dont près de 90 espagnols, de 11 Etats membres de l’UE, opérant dans 06 catégories de pêche différentes, à quitter les eaux territoriales marocaines dans l’Océan Atlantique avant minuit.
En effet, l’ancien accord rapportait au Maroc 40 millions d’euros par an, dont 30 millions fournis par l’UE, pour payer l’accès aux ressources halieutiques, et les armateurs de pêche contribuaient, pour leur part, à hauteur de 10 millions d’euros.
Le Maroc, souhaitant obtenir une augmentation significative de ses gains, aurait exigé 80 millions d’euros pour reconduire cet accord.
A rappeler que l’ancien Accord de Pêche avait atteint son objectif de soutien au développement durable du secteur, notamment par la mise en œuvre de projets de la stratégie Halieutis ; un appui qui a profité pour une large part aux régions de Dakhla-Oued Eddahab et Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, celles-ci concentrant 66% de l’enveloppe totale, soit environ 37 millions d’euros.
Les retombées socio-économiques du soutien financier ont déjà fait apparaître la création de 180 emplois directs et l’amélioration des conditions de travail d’environ 59.000 personnes travaillant dans le secteur ou les activités qui lui sont directement ou indirectement liées, et les deux tiers de ces retombées ont concerné les provinces du Sud marocain.
En ce qui concerne les retombées pour l’U.E, ont peut évoquer, sans risque d’erreur, un bon retour sur investissement : chaque euro investi se traduit par la création de 2,78 euros de valeur ajoutée pour le secteur européen de la pêche. Ce qui est énorme !
Ainsi, si un accord politique a été trouvé, surtout après la décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne, le Maroc et l’UE n’ont pas réussi à trancher sur l’offre financière.
Quoiqu’il en soit, le Maroc a rappelé à ses partenaires européens qu’il tient autant au partenariat « stratégique et fondamental » avec l’UE qu’au « respect de son intégralité territoriale et de son unité nationale qui ne peuvent aucunement faire l’objet de négociations ou de compromis ». Telles sont les lignes rouges à ne pas franchir !
Ce nouvel Accord Agricole permettra à L’UE de continuer à revigorer son partenariat avec le Maroc et montrer la voie à suivre pour l’Accord de Pêche entre les deux partenaires en temps voulu ; des décisions de l’UE qui ont fait bondir les responsables algériens et leurs affidés terropolisariens qui ont condamné l’amendement de l’Accord d’Association Maroc-UE sur les plans agricole et halieutique, notamment après l’annonce faite, le 16 juillet 2018, par le Conseil de l’Union Européenne, incluant les eaux territoriales du Sahara marocain.
A rappeler que les responsables algériens n’ont pas hésité à inonder leur presse locale, ainsi qu’une certaine française à leur service, pour faire passer des messages et des articles erronés et ce, des mois durant, en faveur des terropolisariens à coup de millions de pétro-dollars alors que le peuple algérien manque de tout.
Au final, ces responsables algériens et leurs affidés terropolisariens ont pris une douche glaciale !

Farid Mnebhi.

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