Après l’investiture des députés Adama sow et Mengue Lam, nous nous sommes battus corps et âme pendant la campagne pour les élire. Chose faite, nous les félicitons et nous les souhaitons bonne continuation.
Pour nous les étudiants, notre mission est accomplie et attendons qu’ils défendent les intérêts de la population du Djoloff dans tous les domaines surtout l’agriculture, l’élevage, le transport, le commerce, la santé et l’éducation. Le Djoloff, par la richesse de ses terres, constitue un véritable facteur de développement mais malheureusement les hommes étatiques ignorent cette zone. Le marché hebdomadaire de DAHRA DJOLOFF, deuxième plus grand marché du Sénégal, pourrait occuper une place plus importante si les routes qui y convergent étaient de bon état, ce qui constitue un handicap pour la population des zones les plus éloignées .Mais aussi il est nécessaire d’implanter des usines de transformations de la production laitière qui est vendue à vil prix pendant la période de l’hivernage parce que les femmes n’ont pas là ou la conserver. Sur le plan agricole, dans le Djoloff, il y’a des terres cultivables, les paysans ont besoin du matériel suffisant (engrais, semences) pour renforcer la production agricole. Du coté de l’élevage, la transhumance diminue le taux de scolarité, parce qu’ à un certain moment de l’année avec le manque de pâturage et de l’eau, certains éleveurs sont obligés de retirer leur enfants de l’école pour migrer dans les zones plus abondantes. Il serait aussi intéressant de construire des pistes de production agricole pour une meilleure cohabitation des éleveurs et des agriculteurs.
Le DJOLOFF a besoin des grandes écoles agricoles pour que les fils djoloff djoloff soient formés et apporter des solutions immédiates aux maux qui gangrènent l’agriculture et l’élevage. Dans le domaine de l’éducation, les grands lycées de DAHRA et de LINGUERE malgré les problèmes qui touchent le système éducatif ces dernières années ne cessent de fournir de bons résultats au baccalauréat donc la création des bibliothèques communales dans chacune de ces deux villes est impérative.
Nous ne voulons pas des députés mannequins mais des députés du peuple au cas contraire ils nous trahiront. Le Djoloff est une terre de grands hommes et de multiples potentiels donc nous méritons des députés qui pourront répondre à nos besoins. Ainsi les élections du 1er juillet 2012 montrent effectivement que la population du Djoloff leur a donné une entière confiance pour avoir des ambassadeurs dans l’assemblée nationale et nous ne voulons plus de « 23 JUIN » mais une digne représentation du peuple d’une manière libre et indépendante.
ABDOU KA, chargé du comité de pilotage du Mouvement des Elèves et Etudiants Républicains (M.E.E.R.) de DAHRA à l’université cheikh Anta Diop de Dakar