L’ambition du Président Macky Sall de vouloir corriger les manquements de l’Acte I et l’Acte II, transforme la méthode de la gestion des localités et leurs ressources. Cette nouvelle méthode appelée Acte III de la décentralisation réorganise le système administratif, par la création des communes et les conseils départementaux, qui remplacent respectivement les communautés rurales de 1972 et les conseils régionaux de l’année 1996.Aujourd’hui, des avancées sont notées dans l’Association des maires du Sénégal. Les domaines de compétences deviennent une préoccupation des élus et des populations locales. Il s’agit de renforcer la politique en rendant les localités viables pour répondre aux attentes des électeurs. Senghor avait toujours gagné Lamine Guèye par sa politique de soutien au monde rural. Le Président Abdou Diouf, avec quelques changements a adopté la méthode de son maitre. La période de Macky Sall, on ne parle plus de monde rural, mais des communes qui incitent l’application des domaines de compétences transférées par l’Etat. La bourse familiale du Président Macky Sall est un exemple de soutien aux démunis. Le rapprochement de l’administration des citoyens en le considérant comme des partenaires est une nouvelle méthode d’une administration de développement prôné par le Président Sall.
L’Acte I, l’Acte II sont les pensées et les œuvres des chefs d’Etat de sunugal. Aujourd’hui, l’Acte III parachève les démarches et les actions des anciens Présidents du Sénégal. A chaque moment, les autorités du pays jugent l’évidence d’apporter des modifications pour satisfaire la demande sociale. D’apré une profonde analyse, je juge nécessaire d’accompagner les changements d’une sensibilisation à la population analphabète et une formation éducative aux jeunes en quête du savoir. En effet, la connaissance et l’information sont des moyens de réussite pour une nouvelle méthode de travail. Un peuple qui mange à sa faim a besoin d’une éducation pour la santé et la justice. C’est d’ailleurs dans ce contexte, que George Jacques Danton a dit : « Après le pain, l’éducation est le premier besoin d’un peuple. »On peut également y ajouter les mots de Joël de Rosnay qui dit : « L’éducation est au centre de toutes les stratégies de construction de l’avenir .C’est un enjeu mondial ,un des grands défis du troisième millénaire .Un processus primordial de survie ,d’adaptation et d’évolution de l’espèce humaine que l’homme va devoir conduire dans le respect des diversités et des libertés .Sans éducation ,il ne peut y avoir de participation consciente et responsable à la gouvernance des sociétés de demain. »
Ces assertions mettent pleinement en lumière que, l’éducation est primordiale en politique, en économie, en sociologie et dans toute ouevre humaine. Il est visé dans toute instruction publique, la volonté de rendre à chacun son propre esprit en vue de l’exercer à son principal usage, qui est de n’avoir égard ni à l’argent, ni à la force, mais seulement au vrai et au juste.
Le plan Sénégal émergent est une bonne idée de développement et l’éducation avec les ressources sont les organes fondamentaux de la machine de décentralisation.
Que le Pays se range au tableau des pays émergents dans une courte période avec une paix sociale durable .Amine
Falilou Mbacké BA, Professeur LHG et Bibliothécaire au lycée de Dahra.