Le mercredi 03 février 2016 marque-t-il le début d’un bras de fer entre la Communauté éducative et l’État qui voudrait faire sauter une importante partie du patrimoine bâti pour y faire passer une conduite d’eau? En tout cas l’Association des Parents d’Élèves réunie ce jour le laisse croire. Monsieur Birahim SALL, Président de l’APE du CEM Louga 2 est on ne peut plus clair et catégorique à la sortie de la première réunion sur la problématique: «Nous pensons que le Gouvernement devrait s’orienter vers la construction d’écoles pour atteindre l’éducation universelle et non en détruire», a-t-il déclaré après avoir informé qu’«Une mission dirigée par le Préfet était venue le 27 janvier dernier signifier au Principal que le CEM Louga 2 sera en partie détruite pour les besoins de ce projet du Gouvernement. Ce qui ne nous agrée pas».
Poursuivant sa récrimination, il a souligné le paradoxe de destruction contextuel de la conduite d’eau au moment où l’État doit s’acquitter de sa part de l’école par l’adduction d’eau et l’électrification des locaux encore flambant neuf et dont chaque classe revient à environs 22 millions. Selon lui, rien ne sera écarté comme voie et moyens pour s’opposer à cette destruction de cette école, œuvre de la coopération japonaise qui est très connue pour la qualité et la garantie de ses bâtisses durables. Pour rappel, l’État entreprend de réaliser une troisième usine de traitement et de pompage d’eau potable, d’une capacité de 100 m3/jour à hauteur de 250 milliards de FCFA.
Cette manne financière résulte entre autres bailleurs de fonds de concours de financement de la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Islamique de Développement (BID) et la Banque Européenne d’Investissement (BEI). Cet important programme hydraulique de l’État du Sénégal s’assigne la finalité de l’alimentation en eau potable de la Région de Dakar à l’horizon 2025.
LOUGA WEB MÉDIAS