Le Mali vient de faire l’acquisition d’un sous-marin nucléaire ultramoderne occasion d’Europe. Objectifs: En finir avec les djihadistes du Nord et peser sur l’échiquier international.
Annonce du ministère de la défense, le Mali vient de faire l’acquisition d’un sous-marin nucléaire ultramoderne occasion d’Europe. Objectifs: En finir avec les djihadistes du Nord et peser sur l’échiquier international.
Jalousement gardé dans la base militaire malienne de Perth en Australie, ce sous-marin devrait contribuer au retour en force du Mali sur la scène internationale.
Acheté avec l’argent des donateurs internationaux destiné aux urgences humanitaires, le nouveau joujou des forces navales maliennes faisait partie de l’arsenal soviétique datant de la seconde guerre mondiale. Il a été rafistolé par une équipe d’ingénieurs chinois.
Pour le ministre malien de la défense, il s’agit d’une acquisition stratégique. « Nous sommes le premier pays africain à posséder son propre sous-marin nucléaire. Désormais, les autres pays vont nous respecter », espère-t-il.
« Il n’est pas question de faire la guerre à la France ou aux Etats-Unis que nous pouvons désormais battre, mais de sécuriser nos frontières et dissuader ceux qui seraient tentés de nous attaquer », ajoute-t-il.
L’achat du sous-marin baptisé Ibrahim Boubacar Keita est loin de faire l’unanimité. Certaines associations dénoncent l’opacité qui a entouré le processus d’acquisition. « Secret-défense », rétorque le gouvernement.
D’autres vont jusqu’à douter de la réalité de l’acquisition et reclament des preuves. « Si ce sous-marin existe réellement, nous devrions le voir ici à Bamako », peste Mouamadou Diakité, plombier résidant à Bamako qui souligne le fait que le Mali, pays enclavé, n’a pas accès à la mer, ce qui rend impossible un acheminement de l’appareil vers Bamako.
« Avec le réchauffement climatique et la montée du niveau de la mer, d’ici quelques années notre nouveau sous-marin pourra atteindre le Mali », répond le ministre de la défense qui appelle à la patience.