Le Parlement Européen, autrefois citadelle favorable aux thèses algériennes sur la question du Sahara marocain et où végètent encore des lobbies anti-marocains d’un autre temps vient d’infliger un soufflet, le 22 octobre 2013 à Strasbourg, au polisario et à son mentor algérien.

Un soufflet à la hauteur de la vue basse des autorités algériennes qui ont toujours considéré l’argent et la manipulation comme les seuls outils efficaces de la diplomatie.

 

En effet, ce mardi 22 octobre 2013, le Parlement Européen, réuni en session plénière, a adopté le rapport sur les Droits de l’Homme dans la région du Sahel, présenté par l’eurodéputé conservateur anglais Charles Tannock.

 

Un rapport qui apporte la preuve que les eurodéputés viennent de lessiver l’Algérie et son protégé des camps de Tindouf et ce, après que les autorités d’Alger ont engagé d’importantes sommes d’argent pour faire condamner le Maroc par le Parlement Européen sur l’affaire du Sahara.

 

De coûteux investissements à mettre aux comptes pertes et profits (surtout pertes dans le cas présent), après que les eurodéputés, au fait de la réalité du terrain, ont rejeté les amendements anti-marocains contenus dans le rapport sur la situation des Droits de l’Homme au Sahel, préparé par l’eurodéputé britannique pro-algérien, Charles Tannock.

 

Ce dernier, mandaté par le Parlement Européen pour établir un rapport sur les Droits de l’Homme dans les cinq pays du Sahel (où je pense qu'il n'y a pas mis le pied, en tout cas récemment), a présenté un dossier concocté par les stratèges algériens favorables au polisario qui a soulevé un lever de boucliers de la grande majorité des élus réunis à Strasbourg qui ont rejeté la presque totalité des nombreux amendements malveillants au Royaume du Maroc proposés par les quelques soutiens de l’Algérie et du polisario, dont celui recommandant le rejet du Protocole de l'accord de pêche Maroc-Union Européenne.

 

Ainsi, en adoptant la version largement amendée du rapport sur les Droits de l’Homme dans la région du Sahel, les eurodéputés ont tenu à mettre en exergue que le Maroc est l’un des seuls pays à avoir mené une vraie politique de développement dans cette région tourmentée d'Afrique et à avoir développé un Etat de droit respectable suite aux réformes politiques et démocratiques engagées sous la conduite du Roi du Maroc, efforts qui ont pu endiguer la montée du terrorisme dans cet espace géographique.

 

Un rapport qui met au premier rang le rôle du Maroc en tant que facteur de paix et de stabilité dans la région, rôle moteur qu’il joue en Afrique et dans la région du Sahel dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et pour la promotion de la coopération pour un développement durable et qui confirme sa totale légitimité dans ses Provinces Sahariennes.

 

Par contre le rapport met à l’index les dirigeants algériens et polisariens, quant l’impossibilité d’avoir une réelle vision sur la gestion des camps de Tindouf où règnent la pauvreté, la malnutrition et le manque de services de base, de même que l’absence de perspectives à long terme pour bon nombre de réfugiés, rendant ces derniers vulnérables face à la radicalisation du fondamentalisme religieux tout en rappelant le recrutement de jeunes dans les réseaux criminels ou terroristes et attirant l'attention sur la perméabilité des frontières, qui risque de faciliter l'infiltration des camps par les groupes djihadistes dans le Septentrion malien et ailleurs.

 

Ce même rapport souligne également le blocus médiatique imposé aux observateurs internationaux, le manque d'informations claires concernant le nombre précis des habitants des camps de Tindouf et l'importance capitale de garantir la sécurité et la sûreté des camps et appelle au recensement des populations de ces camps de séquestrés en territoire algérien.

 

C’est pourquoi, le rapport a demandé au polisario et l'Algérie de mener ou de faciliter des recensements réguliers ou des enregistrements officiels.

 

Le rapport demande également aux autorités algériennes d'assumer leurs responsabilités pour améliorer la situation des Droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et d’accorder aux observateurs indépendants des droits de l'homme un accès libre, régulier et illimité aux camps.

 

Enfin, le rapport adopté par le Parlement Européen apporte tout son soutien au projet marocain d’autonomie au Sahara, lequel projet, est une solution démocratique, qui serait modèle pour les populations opprimées en Kabylie, au Sahara Oriental et dans le vaste Sud algérien et apporte une réponse sereine sur la réalité des avancées du Maroc et de ses acquis institutionnels, concrets et attestés, infligeant, encore une fois, un cuisant échec aux manœuvres inlassables des adversaires du Royaume.

 

Face à cette nouvelle débâcle diplomatique, les autorités algériennes ont mobilisé la journaliste suédoise Lena Thunberg, éditrice du journal anti-marocain «Sahara occidental». Une mobilisation qui a tourné à la catastrophe.

 

En effet cette dernière n’a ni plus ni moins affirmé, dans une intervention radiophonique, que les camps du polisario de Tindouf se trouvaient, et je la cite, «dans une partie du Sahara qui n'a jamais été occupée. Tindouf et partout où il y a les camps du polisario, sont des territoires sahraouis libérés et que les Sahraouis des camps comptaient plus d’un demi million de personnes, tous des bouches affamées à nourrir». Une affirmation qui a jeté un froid sibérien dans le Palais d’Al Mouradia à Alger et dans les couloirs des bâtiments des stratèges algériens.

 

Un dérapage que la polisarienne Aminatou Haidar, suivant les ordres des stratèges d’Alger, a tenté de redresser en menaçant le Maroc d’actions terroristes promettant attentats violents, le crime, le lynchage d’agents de sécurité et la destruction des biens publics et privés.

 

Une menace faite au quotidien canarien «La Provincia» et qui confirme que le polisario est bel et bien une organisation terroriste soutenue, financée et hébergée par l’Algérie.

 

Farid Mnebhi

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