L’Afrique berceau de l’humanité ou encore la mère de toutes civilisations universelles a toujours été un rétroviseur pour les grandes puissances mondiales. La visite du Président Américain Barack Hussein Obama en Afrique en est une justification. Ce pèlerinage du Président Américain en Afrique( Sénégal, Tanzanie et en Afrique du Sud) coïncide dans un contexte où la sous région est marquée par l’implantation du mouvement Al-Qaïda au nord du Mali et la position stratégique qu’occupe le Sénégal à travers le monde. Beaucoup de questions ont été émis par le peuple d’Afrique à savoir : l’utilité de son voyage et quelle voie stratégique va-t-il mener pour relancer le continent dans un développement durable.
Si le Sénégal est le premier pays francophone d’Afrique que Barack Hussein Obama a visité durant son deuxième mandat, cela peut s’exprimer sur plusieurs raisons à savoir que le Sénégal est une vitrine de la démocratie, sa diplomatie est rayonnante partout à travers le monde ce qui fait que les derniers élections Présidentielles en est une preuve dont l’alternance a porté le Président Macky Sall a la tête de la magistrature suprême. Mais d’après son discours, il s’est beaucoup accentué sur un partenariat gagnant-gagnant c’est-à-dire un Sénégal ouvert sur le marché américain comme l’Agoa et sur l’investissement des grands travaux autrement dit le MCA (Millenium Challenge Account).
Durant cette visite le Sénégal est au cœur du monde car tous les yeux sont rivés sur ce petit pays dont sa superficie ne mesure que 196 714 km2 avec une population de 13Millions d’habitants alors que beaucoup de pays aspiraient avoir la visite de cette grande puissance mondial afin de signer une coopération bilatérale. Peut-être c’est la démocratie et la diplomatie Sénégalaise qui a gagné car si on rappelait à son fameux discours qu’il avait fait au Ghana que L’AFRIQUE N’A PAS BESOIN D’HOMME FORT MAIS DES INSTITUTIONS FORTES, cela montre encore une fois que le Sénégal a conservé sa démocratie tout en respectant l’indépendance des pouvoirs et la liberté d’expression.
Néanmoins, Barack Obama n’est pas le premier Président Américain à venir au Sénégal, avant lui le Président Kennedy a foulé le sol Sénégalais sous la magistère de Senghor, Bill Clinton sous le règne de Diouf et Bush jr sous le régime de Wade. Tous ses Présidents avant Obama ne sont pas venus au Sénégal avec les mains vides, ils ont posé des actes à titre de partenariat pour redresser l’économie du pays dont l’AGOA, le MCA etc. A en croire, l’exportation des produits agricoles et des matières premières Sénégalais représente un faible taux sur le marché Américain soit disant insignifiant étant donnée que l’Afrique représente soit 2 pour cent en matière d’exportation sur le marché Américain. Cela veut dire que notre continent n’est pas prêt pour jouer un rôle déterminant dans l’économie Américaine.
J’espère que Barack Obama a compris cela et veut changer de politique en matière d’investissement et de partenariat comme le faisait ses prédécesseurs. Autrement dit, l’Afrique a besoin d’être assister sur son plan de développement mais aussi de réorienter les grands investisseurs à venir en Afrique. Actuellement la chine est entrain de damer le pion sur le marché mondial en se classant 2éme dans l’économie mondiale derriére les Etats-Unis. Tout cela s’explique que les Américains ne veulent pas dormir sous ses loriers.
Mais cependant l’Afrique est un continent jeune par rapport aux autres continents ce qui veut dire que d’ici cinquante ans notre continent sera le centre de l’économie mondiale car le potentiel inépuisable en matières de ressource énergétique, minière, constitueront un atout majeur pour l’Afrique et le reste du monde. Tout cela reste à savoir si la visite de Barack Obama n’est qu’une question d’intérêt géopolitique ou géostratégique plutôt que d’amitié. Mais tout reste à croire qu’entre les Etats, il n’y a pas d’amis y’a que des intérêts particuliers.