La femme a une place dans la société depuis la création. Dieu a donné la chance à la femme d’être mère. C’est dans son ventre que Dieu garde ses secrets. Elle est la première compagne de notre père Adam
ou Adan chez certains. Si on parle de notre sœur, nous sommes critiqués alors que nous avons des mères, des filles.
La femme, l’enfant et le vieillard sont faibles de nature .Ils doivent être assistés, conseillés .Tout homme a besoin de bonnes filles, bonnes mères et de bons vieux .La faiblesse notée chez la femme nécessite une assistance et des conseils permanents. Je prends la plume pour attirer l’attention de tous chacun que nous avons une lourde responsabilité avec nos sœurs. Si nos sœur sort de leur cadre d’évolution, nous parlons avec eux pour les aider à reprendre le bon chemin. En lisant les journaux sénégalais et les pages de certains sites, je suis vraiment choqué par ce traitement mené contre nos sœurs dans leur publication. Le Sénégal est un pays ou 95 % sont des musulmans. Le Sénégal n’est pas un pays comparable à d’autres pays du monde car, les ethnies sont unies par des liens forts. Si on touche une sœur peul sérère ou diola, toutes les autres sœurs sont choquées par ce mal.
La plume est un moyen de communication et d’éducation. Si on la prend c’est pour informer ou éduquer. Beaucoup de sénégalais ont eu à prendre la plume, c’était dans le but éducatif et donner la bonne information. Je peux citer Serigne Touba, El hadji Malick et d’autres familles religieuses.
La culture occidentale, on cite le cas de Senghor, Cheikh Anta Diop, Abdoulaye Sadji et d’autres écrivains sénégalais.
La raison bien utilisée mène au salut. Toutes ces écritures venant de toutes ces personnes que j’ai citées ont servi pendant leur vie terrestre et après leur mort.Voila, l’importance qu’on cherche dans
toute œuvre humaine.
Je prie aux responsables des sites et journalistes d’avoir plus de respect aux femmes en leur montrant leur importance dans la société. Dieu les a élues si elles respectent la parole de Dieu et son Prophète(PSL).
Exposé de l’auteur sur le thème:
Introduction
L’homme et la femme sont ensembles dans le paradis puis sur la terre en formant toutes les communautés humaines par la multiplication .Ces communautés humaines évoluent avec des modes de vie différents sur le plan politique, économique et social. C’est dans ce contexte que va s’inscrire notre thème d’étude intitulé : la place de la femme dans la société. Le choix de ce thème entre dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la femme du 08 mars de chaque année. Ainsi pour aborder le thème, nous allons nous poser quelques questions .Pourquoi la femme veut –elle se faire entendre ? Quel moyen utilise la femme pour dire son besoin ? Est-ce-que le continent africain est concerné par les mouvements féministes ? Les femmes sénégalaises sont-elles dans cette mouvance de revendications? Quelle est la place que l’islam accorde à la femme dans la société ? Quelle est l’importance de l’éducation dans une société ?
A) La question du féminisme dans le monde
a)La question du féminisme et sexisme dans le monde
Aujourd’hui la moitié de la population mondiale est formée par les femmes. La revendication des femmes dans le monde a débuté aux XVe siècles avec Christine de Pisan puis par Marie de Gournay aux XVIIe siècles pour ne prendre de l’ampleur qu’après la première guerre mondiale surtout la seconde guerre mondiale. Le mouvement féministe permet une avancée vers l’émancipation de la femme et la critique de plus en plus grande des phénomènes de discrimination sexiste, quels que soient ses domaines. Le mouvement féministe se répand rapidement dans les pays du monde en Europe, en Amérique et en Afrique. Si nous parlons de féminisme le mot sexisme nous vient en tète
Le sexisme est un terme apparu dans les années 1960 en parallèle avec l’essor du féminisme .Ce phénomène est même présent dans certains pays musulmans en Afrique.
b) Le mouvement féministe en Afrique
Le mouvement féministe restreint à ses débuts commence à prendre du terrain après les pays occidentaux, il se répand aussi en Afrique.
En Afrique, l’exemple le plus concret pour expliquer le mouvement féministe c’est le cas de l’Egypte dans les années 1920(Fondation de l’union féministe égyptienne par Huda Sharawi de 1923).En Afrique du sud, on note les revendications féministes dans ce pays aux années 1980.Le code personnel tunisien en 1956 est en concordance avec le droit musulman .Il est l’un des codes les plus progressistes institués dans un pays musulman. Le mouvement féministe a donc gagné tous les pays musulmans et non musulmans .C’est dans ce cas que le Sénégal n’est pas exclu des milieux ou nos sœurs se font entendre par différents moyens.
B) La place de la femme dans la société sénégalaise
a) La scolarisation des filles au Sénégal
La scolarisation des filles est une politique du gouvernement sénégalais durant ces dernières années. Cette politique entre dans le care du prolongement des décisions prises à la conférence mondiale sur l’éducation pour tous. Le Sénégal a retenu la date du 11 novembre pour une journée nationale de la scolarisation des filles. Cette volonté de scolarisation est appuyée par le projet Aide et Action, UNICEF et le Ministre de l’éducation Nationale. Aide et Action a été créée en 1981 .C’est une organisation de solidarité internationale pour le développement spécialisé dans l’éducation. Elle intervient dans 22 pays en Afrique, Amérique latine caraïbes et en Europe. En 2009, le pourcentage de la scolarisation est 52 pour cent pour les filles dépassant celui des garçons de 1.8 point. L’augmentation de l’effectif des femmes à l’école commence à donner aux femmes sénégalaises un moyen de de lutte pour exiger une participation effective des femmes dans les instances de décisions du pays. Cette lutte est facilitée aujourd’hui par la question de la parité.
b) La parité au Sénégal
La parité signifie égalité, similitude parfaite selon le dictionnaire universel. Est-ce- que la parité réclamée par les femmes sénégalaises a le même sens que la parité définie par le dictionnaire. On donne la parole à une sociologue sénégalaise nommée Fatou Sow Sarr sur la question de la parité lors d’une rencontre à l’IFAN de Dakar.
Texte de Fatou Sow Sarr
FATOU SOW SARR SUR LA PARITÉ ET LA QUESTION GENRE :
« Un concept politique sans dignité scientifique »
Le concept de parité ne signifie pas qu’hommes et femmes doivent être au même pied. « Nous voulons juste des femmes capables d’exercer et de prendre des décisions », déclare la sociologue Fatou Sow Sarr lors d’une rencontre à Dakar.
Le Laboratoire Genre et Recherche scientifique de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) a organisé jeudi dernier, dans les locaux du musée Théodore Monod, une journée de réflexion et de partage sur la parité et la question Genre au Sénégal. La rencontre a permis aux intervenants, juristes et sociologues de discuter de la pertinence du concept de parité et de voir l’état d’avancement par rapport aux objectifs d’égalité Genre au Sénégal. Selon la directrice du Laboratoire Genre, Fatou Sow Sarr, la rencontre permet d’éclairer la lanterne sur le concept parité qui ne cesse de susciter des réactions. « Le concept de la parité pose souvent des problèmes car on assiste à un abus dans l’usage de concept. La parité est évoquée chez nombre de gens comme une égalité absolue en nombre de femmes et d’hommes. Pour éviter une telle confusion, il fallait travailler et échanger avec des étudiants et des sociologues sur le concept pour y voir clair », indique t-elle.
A l’en croire, en développant ce concept, il faut comprendre que les femmes ne cherchent pas à être au pied d’égalité que les hommes et exiger un nombre exact d’hommes et de femmes dans les instances de décision. Mais de mettre les femmes, de manière mécanique, dans les instances de décision, sans trop se focaliser sur le nombre. « Nous voulons juste des femmes capables d’exercer et de prendre des décisions pour pouvoir participer au développement social », argue Mme Sarr, qui soutient en prenant l’exemple du Sénat que : « ça ne vaut pas la peine d’avoir des femmes en grand nombre dans les instances de décision et que leur représentation ne se fasse pas ressentir ».
A son avis, la parité est un concept politique mais sans dignité scientifique. « Si le concept de parité est juste au niveau politique pour l’avènement d’un projet de société égalitaire entre hommes et femmes, il n’en demeure pas moins que la parité, au nom de l’identité, pose problème. Un échantillon n’a de valeur scientifique que s’il est représentatif de la population à l’étude : si les femmes font 52 % de la population, une représentativité scientifique voudrait qu’elles soient 52 % à l’Assemblée nationale et tel n’est pas le cas pour le Sénégal ». Se basant sur cette théorie, elle a avancé que la parité n’a pas de pertinence scientifique mais est plutôt un concept politique, car mobilisateur.
Le sociologue Cheikh Tidiane Bâ soutient que la parité est devenue un enjeu politique, car ce concept a conduit dans de nombreux pays à repenser le fonctionnement de la démocratie. Toutefois, Fatou Sow Sarr reconnaît qu’au Sénégal et en France, il y a eu tromperie sur la marchandise, car confie-t-elle, Me Abdoulaye Wade, en utilisant le concept parité pour les listes législatives, ne garantissait aux femmes que 30 places sur 150 : soit 20 %.
« Le quota de 30 % devant garantir une représentativité des femmes n’a pas été respecté », dit-elle.
Le Soleil
En traitant la question du mouvement féministe dans le monde, nous allons interroger les textes islamiques pour voir la place que l’islam réserve à la femme dans la société.
C) La place de la femme dans la société islamique
L’islam est une religion qui a réglé pour l’homme toutes les questions de la vie. Le problème c’est de savoir ou ne pas savoir. Pour la femme, nous nous intéressons avant l’islam et pendant l’islam.
a)Le rang de la femme dans la société préislamique
Avant la mission de MOUHAMETH PSL, la femme n’était pas considérée .Elle est parfois enterrée à la naissance, elle est mise hors du commun quand elle voit ses règles. Elle ne témoigne pas, elle n’avait pas droit à l’héritage. La femme s’adonnait à des mariages de différents genres :
1-le concubinage (la prise d’aman)
2) la femme était prise comme un objet d’échange entre des hommes
3) La femme accepte plusieurs maris à la fois
4) un mariage dans lequel la femme n’a pas de refus à un homme qui cherche à se purger
Tous ces types de mariage ont existé avant l’islam .La mission de Mohamed (PSL) offre des droits à la femme. La femme se marie par l’acceptation, à la suite d’une demande et le versement d’une dot.
b) La place de la femme dans la société islamique
Le Prophète psl 🙁 Le meilleur homme parmi vous est le meilleur envers sa famille et je suis le meilleur envers ma famille). Hadith authentique.
c)Les protections accordées à la femme dans l’islam
La femme doit revoir de la part de son mari un bon traitement, la fidélité. Le respect de ses droits et le mari ne frappe pas sa femme au visage .Elle a droit désormais à l’héritage. La femme demande le divorce si elle sente léser dans ses droits dans un lien conjugal et elle peut avoir des biens .En islam deux femmes représentent un homme en témoignage. En cas de problème dans le mariage, l’islam recommande différentes étapes pour trouver une solution (le coran verset 34 sourate 4.)Tous ces droits n’étaient pas accordés à la femme musulmane pendant la période préislamique.
L’éducation solide permet d’atteindre le bonheur et la vertu dans une société .Elle fait comprendre au membre d’une entité les droits et devoirs dans une bonne organisation sociale.
D) L’importance de l’éducation
a)les avantages de l’éducation
L’une des finalités de toute éducation est de faciliter l’insertion harmonieuse des produits de l’école dans la société où ils seront appelés à vivre. Les sociétés se distinguent par leurs civilisations, leurs valeurs morales et culturelles fondées sur un ensemble de systèmes de croyances et de représentations collectives aspirant à l’unité en dépit de leurs diversités.
L’idée de citoyen du monde appuyée aujourd’hui par celle de village planétaire milite en faveur d’une école ouverte sur les réalités du monde dans son universalité .c’est ainsi que Emile DURKHEIM dit : « l’homme que l’éducation veut réaliser en nous, ce n’est pas l’homme tel que la nature l’a fait, mais tel que la société veut qu’il soit ».
b) Rapports Ecole et la société
La société en tant qu’elle est un groupe d’êtres humains organisé et régi par des règles précises, a pour cellule de base la famille laquelle trouve son prolongement à l’école ou l’enfant passe l’essentiel de son temps parmi ses pairs, tous entre les mains d’adultes.
L’école n’est pas seulement un cadre physique fait de bâtiments ;de mobiliers et d’équipement en matériels didactiques mais plutôt une entité humaine d’adultes et d’âmes jeune (ENFANTS ET ADOLESCENTS) unis autour d’un idéal commun, à savoir l’atteinte d’un ensemble de finalités éducatives probablement définie selon le projet de société que les autorités ont l’ambition de réaliser.
Conclusion
Depuis le 15eme siècle avec Christine de Pisan, le mouvement féministe est né dans le monde. Au 17eme siècle, Marie de Gournay rejoint l’idée du mouvement féministe formulée par Christine de Pisan. Le mouvement se propage partout dans le monde en Europe, en Amérique et en Afrique dans certains pays musulmans comme l’Egypte. Le Sénégal a également connu ce phénomène de mouvement féministe.
Les revendications des femmes sont réelles aujourd’hui dans le monde. La religion musulmane a donné à la femme une place importante dans la société depuis le 7eme siècle. Pour comprendre l’évolution de toutes ces données, l’homme doit avoir une éducation solide pour être utile à sa société.
Falilou Mbacké Ba, Biblithécaire du lycée de Dahra
Dahrafallou@gmail.com