Durant plusieurs années, le Nord du Mali est secoué par une guerre civile qui opposait les rebelles  Touaregs et les forces vives du mali. Mais tout début à un commencement, Le coup d’état du capitaine Amadou SANOGO sur le président Amadou Toumani Touré (ATT) a aggravé la plaie qui s’était endormie depuis des années. Car, beaucoup de questions s’étaient posées sur le renversement de ATT qui d’ailleurs lui-même en personne avait déclaré qu’il ne se présentera pas à un troisième mandat et que la constitution ne l’obligera pas à le faire ou bien les militaires dont leur mission est de sauvegarder l’intégrité territoriale du Mali n’étaient pas bien fournis en armement sophistiqué pour faire face aux rebelles touaregs.

Mais tout reste à croire que les rebelles gagnent du terrain face à une armée Malienne faible et déstabilisée dont leurs armements ne peuvent pas arrêter l’avancée de la rébellion avec le soutien sans faille de l’AZAWAD. Les principales villes que les rebelles ont pris possession à l’époque sont : Tombouctou et Gao qui dataient des siècles et représentaient pour l’Afrique subsaharien un berceau pour la religion musulmane mais aussi un lieu de pèlerinage. Car vous n’êtes pas sans savoir que l’histoire nous a révélé que la ville de Tombouctou était le centre commercial ou d’échange entre le monde Arabe et l’Afrique Noire d’autrefois autrement dit la porte d’entrée de la religion musulmane. De ce fait que dans ce vielle ville on retrouve de vieux monuments qui dataient depuis des siècles et que même l’UNESCO l’a inscrit dans son livre d’or comme Patrimoine mondiale.

Cette rébellion qui réclamait indépendantiste au nord du mali ont saccagé ce que le pays a de prestigieux c’est-à-dire les monuments et les archives des grands hommes(ÉRUDITS) car Tombouctou est une ville  de pèlerinage et une source intarissable que beaucoup d’intellectuels Africains ou de la diaspora  aillent souvent visiter pour se ressourcer d’avantage.

La question reste à savoir ce que devient le Mali dont sa population croit toujours récupérer le Nord avec son armé et ses dignes fils qui veulent aller au front. Le Mali pourra t-il se reconstituer en une seule force et retrouver sa véritable démocratie ? Compte-t-il au soutien de la sous-région ou même extérieur pour repousser les rebelles ?

Ce qu’on peut retenir ainsi le Mali se trouve dans une situation rocambolesque et d’instabilité en d’autres termes le pays est en genou depuis le coup d’état d’ATT et que l’ancien  Président intérimaire d’alors Dioncounda Traoré a été désavoué par le peuple allant même jusqu’à l’agresser dans son Palais Présidentiel à l’époque. Ce dernier avait  une tache lourde qui l’attendais pour mettre le pays sur les rails et d’organiser des élections libres et transparentes dans les plus brefs délais. Car, qui règle la crise Malienne, règle la paix dans la sous-région. D’autant plus que le Mali constitue la porte d’entrée et le bastion de la rébellion car vous n’êtes pas sans savoir avec l’éclatement de la Libye beaucoup de rebelles ont repli dans leur zone de prédilection pour rejoindre le Mali. Ce qui complique d’avantage la situation de crise comme disait l’adage souvent « il faut éradiquer le mal par la racine avant qu’il soit trop tard » raison pour laquelle la crise malienne doit s’intéresser aux pays de la sous région en particulier les pays frontaliers.

A cet effet, la France un pays ami  du Mali de longue date tardait  à intervenir dans cette guerre et tout le monde savait les relations bilatérales qui existaient entre ces deux pays frères. Même si la France veut apporter des solutions à cette crise Malienne cela ne va pas faire grande chose car elle doit jouer sa partition au début et à la fin de la crise pour que dare-dare la situation revienne à la normale et d’ailleurs même DEGAULLE  disait : «  entre les pays, il n’y a pas d’ami il y’a que des intérêts ». N’eut été l’intervention de l’armée tchadienne à l’époque, la rebellion aurait pris la capitale malienne et se sera l’hécatombe ou la fin de l’hégémonie d’un pays souverain pendant plusieurs années.

Mais cependant, l’arrivée de Ibrahima Boubacar Keita du nom IBK à la tête du Mali constituée un ouf de soulagement à la population Malienne. Mais tel n’est pas le cas, car des tensions montent toujours dans le nord du Mali entre les forces vives malienne et la rebellion. Récemment, des attaques grandioses ont été perpétrées entre les peulhs  et les chasseurs tuant une centaines de peulhs dans le village d’ogoussagou au nord du Mali.

Souvent, des embuscades ont été notées du coté de l’armée française ou Malienne faisant des blessées ou des morts parfois et cela créaient des paniques et l’émoi chez les populations autochtones.

Néanmoins, le G5 sahel qui une organe de maintien de l’ordre et de la sécurité au Mali composée des pays dont (le Mali, le Burkina Fasso, le Niger, la Mauritanie et le Tchad) n’a pas rompu à sa mission. Car depuis son installation dans cette ville de Soundiata keita et de Soumahoro Kanté, la tension ne cesse de régresser malgré des remous qui existent dans certaines zones de turbulence.

Mais tout compte fait, l’histoire nous édifiera le sort réservé au Mali et son pays voisin le Burkina Fasso ou pays des hommes intégrés qui pour lui aussi vit des moments difficiles avec des attaques perpétrées dans la capitale ou certaines villes ciblées.

Souhaitons que ce pays tant chantés par les griots du mandingue puisse retrouver son lustre d’antan et que la paix revienne!

mormbathio.ndiaye@yahoo.fr

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