Depuis le début de cet été, et suite à une situation politico-sociale délétère, aggravée par la disparition des écrans radars du Président Bouteflika, les autorités militaro-politico-sécuritaires algériennes se sont données pour mot d’ordre de destabiliser le Royaume du Maroc par tous les moyens.

Pour ce faire, elles ont opté pour une stratégie à deux étages.

Le premier, accuser son voisin de l’Ouest de tous les maux qui minent l’Algérie, à savoir la contrebande, le trafic de drogues, l’immigration clandestine et autres crimes.

Le second, inciter son pantin du polisario à menacer le Maroc d’une guerre conventionnelle mais aussi cybernétique et médiatique via la toile et les réseaux sociaux afin de le discréditer sur le plan international.

Cette nouvelle stratégie des décideurs algériens est la résultante des revers successifs de la diplomatie algérienne enregistrés quant à la question du Sahara marocain et de l’extinction de son aura sur le plan continental, arabe, musulman et mondial. La voix de l’Algérie n’est plus écoutée ou prise au sérieux dans les arènes internationales. Elle est devenue inaudible et incohérente.

Il est acquis que de nombreux Etats, notamment occidentaux, commencent à réaliser que le polisario n’est en fait qu’un vivier fécond du terrorisme qui sévit au Maghreb et dans la bande sahélo-saharienne et qui menace sérieusement aujourd’hui l’Europe.

Ces mêmes Etats et de nombreuses organisations humanitaires font également le triste constat que les aides destinées aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf sont systématiquement détournées par les pontes du polisario et leurs maîtres algériens des services de sécurité et de l’armée.

Une pratique qui a entrainé de nombreux soulèvements dans ces camps de la honte, d’ailleurs durement réprimés par les miliciens du polisario et les services algériens.

Une situation catastrophique qui interpelle la communauté internationale pour établir la vérité sur la situation dramatique et inhumaine des populations embastillées dans ces camps.

Une situation qui a empiré avec la construction de murs autour des camps, empêchant les populations de se rendre d’un camp à un autre ou de tenter de rejoindre leur Patrie qu’est le Maroc mais aussi un moyen efficace de mater à huis clos toute tentative de soulèvement. Une technique qui rappelle le tristement célèbre Ghetto de Varsovie.

Après cette présentation, je m’efforcerai d’apporter les arguments irréfutables à mon propos.

Tout d’abord, comment le Royaume du Maroc peut-il être accusé d’innonder son voisin algérien en résine de cannabis, alors que les autorités algériennes compétentes en matière sécuritaire et de surveillance des frontières clament haut et fort que les frontières algériennes sont hermétiques ?

N’y a-t-il pas là une incohérence dans le discours algérien ?

De plus, et pour faire plus d’éclat publicitaire, la soldatesque algérienne s’est même permise de construire des tranchées le long de la frontière algéro-marocaine pour stopper la contrebande et le trafic entre les deux pays.

Une opération qui a pour seule et unique avantage d’offrir du travail aux chômeurs et d’occuper la troupe. La drogue, les armes, les produits de contrebandes et l’immigration clandestine proviennent uniquement des frontières algériennes méridionales et orientales algériennes qui sont des véritables passoires.

Ceci étant dit, j’aborderai ensuite un autre point que les autorités algériennes tentent d’occulter et d’étouffer par tous les moyens.

En effet, nul n’est pas sans savoir que des affrontements meurtriers se sont récemment déroulés à Borj Baji Mokhtar dans le Sud algérien opposant tribus arabes et touaregs et dans lesquels sont impliqués des éléments polisariens.

Ces massacres ont vu l’implication, et personnes ne peut le nier, de la tribu touareg Andinane et de la tribu arabe de Brébiche, connue pour sa grande proximité avec le polisario.

Des tueries qui avaient pour seul objectif celui du contrôle de la criminalité transnationale et du trafic, notamment d’essence, dans la zone sahélo-saharienne.

A signaler que les brébiches, issus d’une tribu arabe, sont utilisés à volonté par le régime algérien pour gonfler le nombre des occupants des camps de la honte du polisario, sis à Tindouf, une officine terroriste à la solde des sécuritaires algériens et fortement impliquée par ces derniers dans le conflit Nord-malien.

Une situation extrêmement dangereuse qui a nécessité le déplacement en toute urgence du Premier Ministre algérien, Abdelmalek Sellal, accompagné de son Ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, à la Wilaya de M’Sila (Sud-Ouest).

Or, malgré les messages rassurants de ces deux hauts responsables algériens, la tension n’a point baissé d’un cran. Bien au contraire et ce, malgré, s’il vous plait, les promesses de millions de dollars pour la réalisation de projets sociaux et structurants.

Autre élément à charge contre les décideurs politico-militaro-sécuritaires algériens dans leur volonté aveugle de porter atteinte au Royaume du Maroc est celui de la création d’une ligue des ulémas (prêcheurs et imams) du Sahel. Une première pour un pays qui fut pendant des décennies proche de l’ex-Union Soviétique et des anciens pays communistes du défunt bloc de l’Est et donc non religieux.

Ainsi, sous la houlette de ses créateurs algériens, cette structure religieuse, financée outrageusement par Alger, s’est empressée, dès sa première réunion, de qualifier de «jihad» le pseudo combat du polisario et de s’évertuer à blanchir ses dirigeants de toutes accointances avec le terrorisme.

Une déclaration qui ne fait que confirmer en fait l’existence de liens étroits entre le polisario et le terrorisme.

A ce titre, j’informe les lecteurs que le dénommé Mohamed Lahbous, membre de la direction du polisario et responsable de l'enlèvement de trois travailleurs humanitaires occidentaux en plein coeur des camps de Tindouf, contrôlés par l’Algérie, vient d’être black-listé par le Département d'Etat américain et a été placé sur sa liste noire du terrorisme.

Ce sinistre individu est notoirement connu aussi comme étant un membre du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO).

Mohamed Lahbous a, ainsi, participé à plusieurs attaques, notamment l'enlèvement en octobre 2011 de trois travailleurs humanitaires dans un camp du polisario de Tindouf en plein territoire algérien et à l'attaque perpétrée en juin 2012 à Ouargla, en Algérie, qui avait fait un mort et trois blessés.

Il est également impliqué dans les trafics d'armes et de drogue en Afrique du Nord et de l'Ouest, qui profitent essentiellement aux groupes terroristes algériens et aux séparatistes polisariens sévissant dans la région sahélo-saharienne.

Enfin, dernière trouvaille des responsables politico-militaro-sécuritaires algériens pour destabiliser le Royaume du Maroc est l’utilisation à outrance de la technologie d’information et communication afin de mieux ternir l’image du Maroc auprès de l’opinion internationale.

Pour ce faire ces responsables algériens ont organisé, à l’université Mohamed Bouguerra de Boumerdes, un forum de propagande du polisario, mobilisant des universitaires algériens, grassement payé par ces mêmes autorités algériennes, pour encourager les éléments du polisario à exploiter au maximum les Nouvelles Techniques d’Information et de communication (NTIC) pour attenter à l’international l’image médiatique du Maroc.

Ce nouvel objectif stratégique, et coutant fort cher au régime d’Alger, d’ouvrir un front électronique contre son voisin de l’Ouest a pour finalité d’investir facebook, youtube et les réseaux sociaux pour amener l’opinion internationale, notamment celle des Etats-Unis d’Amérique, de Chine, de France, d’Allemagne, de Grande Bretagne, d’Espagne, du Portugal, du Japon et tant d’autres pays, à regarder le Maroc négativement au quotidien.

Toutefois, je dirais que cette tentative est vouée à l’échec pour la seule raison que l'Algérie toute entière ne possède pas d’un service internet fiable pour le mettre à la disposition du polisario. La 3G, d’ailleurs dépassée dans le monde entier, n'est même pas opérationnelle dans ce pays.

N’est-il pas vrai que les algériens de l’Ouest ne se connectent que grâce à INWI ? Pour le reste de l'algérie, il faut se lever tôt pour pouvoir rester connecter, si d'ici là la DRS ne coupe pas les connexions !

Ensuite, est-il possible pour l’algérien lambda d’avoir la 3G quant, en 2013, il se trouve, tôt le matin, à faire la queue des heures durant devant les magasins et les boulangeries pour du pain et du lait ?

Enfin, je conclurai mon papier pour porter à la connaissance des lecteurs de ce papier qu’un procès se déroule actuellement Espagne et dans lequel sont poursuivis 28 dirigeants du polisario pour crime contre l’humanité et que vient d’être créé un nouveau groupe terroriste dans la bande sahélo-saharienne.

Ce nouveau groupe, dénommé «les Mourabitounes» n’est en fait qu’une fusion de la faction de l’algérien Mokhtar Belmokhtar, «Les signataires du sang», et du Mouvement pour l'Unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) du Touareg mauritanien Ahmed Ould Amer.

Ces derniers viennent de menacer la France et d’autres pays occidentaux d’attentats terroristes.

Quant on connait les liens étroits qui existent entre le polisario et cette organisation terroriste, il est indéniable que les moyens logistiques et humains des séparatistes polisariens seront mis à contribution pour la concrétisation de ces projets funestes, d’autant plus qu’ils disposent de représentations dans ces pays, de moyens humains et financiers ainsi qu’une parfaite connaissance du terrain et donc des objectifs à cibler.

Avec ce papier, il me semble que la relation Algéro-polisarienne-terroriste a été établie. A la communauté internationale, aujourd’hui, d’en tirer les conclusions et d’agir en conséquence avant de voir le terrorisme islamiste-polisarien débouler en Europe, en Amérique du Nord et du Sud et en Océanie.

Il vient d’être également établi que les autorités algériennes s’entêtent à perte à vouloir discréditer le Royaume du Maroc et à porter atteinte à sa sécurité, à sa souveraineté et à son intégrité territoriale.

Ces mêmes autorités algériennes devraient relire le Discours du Trône dans lequel Sa Majesté le Roi Mohammed VI a été très ferme sur la question du Sahara marocain et direct envers les décideurs algériens.

Farid Mnebhi

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