Vers la fin de l’audition  du témoin Fatou Demba Mballo, notaire salariée, le Président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a appelé Karim Meissa Wade et Mamadou Pouye à la barre.
«Sans vouloir polémiquer», avancera-t- il,  Karim Wade est encore sorti de sa réserve pour évoquer le cas Petro Tim ou provoquer tout simplement. Il voudra poser une question inachevée : «Si Bour Fatick donne à Bour Guédiawaye… ? ».
Le président de la Cour n’a pas jugé opportun de laisser le prévenu achever sa question, car, dira-t- il, présentement le témoin n’a rien à voir avec cette affaire Petro Tim, soulevée au cours de cette audience de façon inadéquate par un avocat de la défense.
Karim a voulu insister, mais le juge était obligé de le faire quitter la barre.  Son co- prévenu, Mamadou Pouye posera  quelques questions  à la notaire sans incident, dont l’une d’elle consistera à savoir si le cabinet de la notaire ici présente, a souvent des clients qui viennent chez eux par recommandation. La dame donnera une réponse affirmative.
Invité à la barre une deuxième fois par le président de la Crei, Henri Grégoire Diop, pour poser une question éventuelle au second  témoin de la journée, Bineta Thiam également notaire, Wade-fis répondra : «aucune question et aucun scénario à développer». «Puisque nous ne sommes pas dans une salle de théâtre…», rétorquera le juge…

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