Kadji. Un village situé à 9 km au nord-est de Linguère, accessible sur une des pistes les plus sablonneuses du Djolof, pour ne pas dire du pays. Les autochtones ont profité de la tribune offerte par la 33ème édition du Gamou annuel pour sonner l’alerte contre les indigences qui ont pour noms le manque d’électricité, de poste de santé et de financements de projets générateurs d’emploi. Un natif du village, Malick CISSÉ Diallo a saisi cette occasion pour égrener un chapelet de doléances: «Nous exhortons les autorités à nous appuyer davantage par rapport à certains secteurs, notamment la disponibilité de l’électricité dans tout le village, la réalisation des pistes de production pour rallier Linguère et l’érection du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) en lycée».
Il a également salué les efforts consentis par les ressortissants du village pour le recrutement d’une sage-femme avant d’exprimer le souhait d’un renfort en équipements, mais surtout la réhabilitation du poste de santé pour répondre aux attentes des populations. Selon lui, ces secteurs requièrent un appui conséquent, même s’ils jouissent des contributions de communautés avec l’appui de l’État. Tout ceci participera à l’amélioration du bien-être des populations.
Masse Ndiaye, correspondant permanent à Linguère
