L’adjoint au préfet, Mamadou Moustapha Ndao, le maire de Dahra, Pape Alioune Sarr, le chef de service départemental de l’élevage, Mouhamadou Moustapha  Cissé, le docteur Mame Balla Sow, directeur du CNAG( centre national d’amélioration génétique), le directeur régional de l’élevage de Louga, Aly Ba Sow ,  les techniciens  du PASA( programme d’appui à la sécurité alimentaire) et les éleveurs, ont souligné  les maux qui gangrènent la filière laitière dans la zone  silvo-pastorale et les stratégies à mettre sur place pour booster le secteur de l’élevage , surtout cette filière laitière  au niveau régional, voire national. Ce qui entre en phase avec l’adoption  du PSE (Plan Sénégal Emergent), cadre de référence des stratégies de développement social et économique, le Sénégal aborde un tournant décisif. La définition du mécanisme de son opérationnalisation et une bonne communication revêtent un caractère impératif pour l’adhésion de toutes les parties prenantes.

Dans ce contexte, le Ministère de l’Elevage et des Productions Animales compte renforcer les dispositifs de mise en cohérence des interventions dans le secteur de l’élevage. Cette organisation consécutive, pour la seconde consécutive de la journée mondiale  du lait en partenariat avec les acteurs regroupés au sein de la Grappe (Elevage- Production et Industries Alimentaires) entre en droite ligne de cette politique de promotion du partenariat multi acteurs.

Il s’agit, s’il en est besoin, de la réaffirmation de la volonté des autorités publiques à bâtir des filières compétitives grâce à un partenariat fécond entre décideurs politiques et acteurs privés.

Inscrite parmi les filières porteuses, le lait représente pour le Sénégal, un produit stratégique eu égard à  sa part dans la consommation des ménages et aux sorties de devises liées aux importations d’une valeur de plus de 60 milliards FCFA.
A l’instar des autres départements du Sénégal,  Linguère a célébré  la journée nationale du lait, édition 2014, afin de contribuer à une meilleure appropriation des politiques et stratégies de développement économique par l’exploitation de toutes les potentialités dont regorge  le secteur de l’élevage en général. Le thème spécifique est le rôle et la place de la filière laitière dans l’émergence de la zone silvo-pastorale. La célébration de la journée nationale du lait vise le renforcement et la consolidation d’un dispositif pérenne d’organisation destiné à promouvoir une véritable dynamique de développement économique dans la zone silvo-pastorale par la valorisation du potentiel laitier local. L’opérateur économique, Isma Sarr a  saisi cette  occasion pour demander à l’Etat d’installer des centres frigorifiques pour la conservation du lait, « des centaines de litres de lait sont versés pendant l’hivernage, faute de moyens de conservation ».

Le directeur régional de l’élevage de Louga, Aly Ba Sow, « une très bonne partie de la production laitière au niveau du Sénégal se fait à Louga ; donc le Sénégal compte beaucoup sur cette région pour  exprimer le potentiel  laitier bien que faible de notre cheptel. Le problème majeur auquel nous sommes confrontés, c’est la saisonnalité de la production laitière, une grande production pendant la saison des pluies et une production très faible, voire même inexistante  pendant la longue saison sèche ».
Les éléments de solution que le ministère est en train de mettre en place, ajoute-t-il, c’est de favoriser la transformation de cette production en saison des pluies et agir  sur l’alimentation  pendant cette longue période sèche pour que les animaux puissent encore produire du lait à des quantités raisonnables.

Masse ndiaye, correspondant permanent

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