Inédit mais vrai… Le faut docteur s’est livré devant les limiers lors de son audition, affirmant que tout ce qu’il disait sur son statut est un mensonge et que les papiers qu’ils détenaient, un certificat de guérison du coronavirus, entre autres, ont été tous falsifiés.

«Je reconnais que tous les documents sont faux. Je les ai fabriqués puisque je me faisais passer pour un médecin. «J’ai tout fabriqué», a avoué le faux docteur.

La carte confectionnée par un ami 

Il avoue en ce sens que la carte professionnelle qu’il détenait par devers lui «était fausse et n’a pas été délivrée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, mais confectionnée par un ami gérant d’une imprimerie dénommée Iso tech, avec son matricule d’étudiant à l’Institut Saint Christopher »

Des études interrompues 

« Après avoir obtenu mon baccalauréat au Lycée Yavuz Selim, j’ai entamé des études en médecine au département du même nom, mais je n’ai pas pu soutenir ma thèse à cause de difficultés financières », renseigne-t-il.

Des mensonges

« Par la suite, j’ai entamé des études de spécialisation « Développement industriel du médicament », à travers la filière payante, de 2017 à 2019. Mais, je n’ai pas pu obtenir de diplômes… Je reconnais mon tort en me présentant comme le Directeur de la Clinique Rabi. En toute franchise, je ne faisais que mentir», a fait savoir Amadou Samba.

Pour les cachets, l’ex-étudiant de l’Institut Saint Christopher confie les avoir fait fabriquer, falsifiant ceux des Dr Diakhaby et Fifa. Avant de se faire passer pour le Directeur de la Clinique Rabi où il avait effectué son stage et été chargé de la garde de nuit en tant que débutant», rapporte Libération.

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