Me Abdoulaye Wade pourrait bien être le prochain président de l’Assemblée nationale s’il ne se désiste pas au profit de son suppléant sur la liste de la Coalition gagnante Wattu Senegaal, lors de l’installation de la 13e Législature.

C’est peut-être le seul grade qui manque à son parcours politique. Principal leader de l’opposition, ministre de la République, chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade aura revêtu toutes les tuniques la hiérarchie étatique… sauf celle du président de l’Assemblée nationale. Un poste qui vient s’offrir à lui au moment où tout le monde le pensait bon pour la retraite. En tout cas s’il ne tourne pas le dos au fauteuil de la troisième institution jusqu’à l’installation de la 13 Législature, il sera de facto président du Parlement.
En effet, l’article 9 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale dispose : « Au début de la Législature, le plus âgé des membres présents sachant lire et écrire la langue officielle assure la présidence de la séance, jusqu’à l’élection du Président. Il est assisté par les deux plus jeunes, sachant lire et écrire la langue officielle, pour assumer les fonctions de secrétaires… ».
Autrement dit, si Wade ne se désiste pas pour laisser sa place au premier suppléant sur la liste nationale de Wattu Senegaal, il procédera à l’appel nominal des députés. Et après avoir constaté que le quorum est atteint, il déclarera la séance ouverte. Ledit article dispose qu' »aucun débat ne peut avoir lieu sous la présidence du doyen d’âge, sauf s’il porte sur des questions de procédure relatives à l’élection en cours »
Président de l’Assemblée nationale pour un jour, rien qu’un seul… pour la gloire ? A Wade de voir.
PressAfrik

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