La semaine mondiale de la sécurité routière a été lancée, hier. Au même moment, les chiffres sur les victimes de la route, au premier trimestre 2017, ont été donnés.

Les mois se suivent et se ressemblent, avec leurs cortèges de morts. Le premier trimestre de 2017 ne fait pas exception, avec 150 décès dénombrés. Ce chiffre a été donné hier, lors du lancement de la semaine mondiale de la sécurité routière. Un chiffre dan la lignée de l’année dernière.

« Au Sénégal, on a enregistré 604 morts, en 2016. Les facteurs humains sont les plus prépondérants dans l’insécurité routière », déclare le secrétaire général du ministère des infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Aubin Jules Sagna. « Il faut le dire et le répéter, 90% des accidents sont dus au comportement humain. Et dans ces 90%, vous l’imaginez bien que le facteur vitesse est extrêmement important ».

Pour inverser cette tendance , il pense qu’il faut agir sur l’homme par la formation, la sensibilisation, mais surtout à travers un contrôle rigoureux et un dispositif de sanctions fondé sur la loi et le règlement. Car, 77,8% des morts ont entre 15 et 59 ans, 35,2% ont entre 30 et 44 ans.

Selon l’OMS, il y a près 2 300 000 personnes victimes d’accidents de la route, chaque année, soit plus de 3000 décès par jour. « Il faut gérer la vitesse sur les routes, pour une meilleure sécurité routière. L’excès de vitesse, nous le ressentons par l’insécurité routière », insiste le SG du ministre.

Qui constate que les populations réagissent à l’excès, surtout en zone urbaine, en érigeant des dos d’ânes. « Ce n’est pas la meilleure solution. Les infrastructures doivent être conçus et réalisés par les connaisseurs avec des normes techniques », dit-il.

A propos du contrôle technique automobile, il annonce une annexe pour bientôt et un second centre à Dakar et d’autres dans les régions. Car l’état des véhicules est pour 7% dans les accidents. « La modernisation du contrôle technique automobile, avec la mise sur pied d’un centre à Dakar, peut corriger les imperfections », dit-il. Concernant la mauvaise qualité de l’infrastructure routière qui est pour « 3% dans les accidents de la route », M. Sagna souligne que l’Etat est en train de réaliser des efforts pour relever le niveau de service ds routes au Sénégal.

En outre, Aubin Sagna reste persuadé que les dispositions du code de la route, qu’elles soient législatives et réglementaires, s’adressant à la limitation de la vitesse, seront appliquées par les forces de sécurité. Ce qui lui permet de dire que le contrôle sera effectif. Le secrétaire général du ministre évoque d’autres phénomènes dangereux comme la consommation exagérée de carburants, l’émission des gaz à effet de serre et leur effet sur l’environnement.

Avec Enquête

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here