Idrissa Seck est aussi passé du côté de Rebeuss pour rendre visite au maire de Dakar, Khalifa Sall incarcéré dans le cadre de la gestion jugée «nébuleuse» de la caisse d’avance. Le leader de Rewmi, s’est, au sortir de son tête-à-tête avec le socialiste, adressé aux journalistes.
Surfant sur la même vague que le reste des opposants Idrissa Seck juge que «l’arrestation de Khalifa Sall n’est que politique» et que «le régime en place cherche à descendre ses adversaires». Selon lui donc, c’est dans cet élan là que «Bamba Fall a été condamné ainsi que Barthélémy Dias et aujourd’hui, Khalifa Sall».
Idrissa Seck dit aussi être imprégné de l’actualité sociétale du pays avec notamment le mouvement «Y’ en a marre» dont il cautionne l’essence, le calvaire vécu par les expulsés des Etats-Unis«, entre autres points chauds.
Il lui a été aussi demandé sa vision sur les inscriptions sur les listes électorales avec notamment les Législatives. Idrissa Seck s’est «félicité du déroulement des inscriptions et de l’engagement surtout de la jeunesse».
Ainsi, ils révèle que «du côté de l’opposition des rencontres sont fréquemment tenues afin d’offrir au peuple sénégalais une alternative au régime en place» qu’il considère «comme finissant». Ainsi, pour le patron de Rewmi, seule une cohabitation au sein de l’hémicycle pourrait permettre d’«arrêter les dérives».
La semaine dernière, il a été noté le fait que le pape du Sopi et son ancien Premier ministre ait échangé par téléphone, interpellé sur cela, Idrissa Seck ne voudra pas entrer dans les détails. Toutefois, il précise que «faire de Me Wade le fer de lance de l’opposition est une décision secondaire».