Une année blanche coûterait à l’Etat du Sénégal prés de 300 milliards de francs Cfa, sans compter les dépenses des ménages et des collectivités locales, a estimé, vendredi à Dakar, le ministre de l’Education nationale, Ibrahima Sall.
’’C’est une énorme perte de ressources pour l’Etat, mais surtout un gâchis pour les élèves’’, a insisté le ministre, en marge de la cérémonie de remise de prix aux lauréats du concours des ’’10 mots’’ de la Conférence des ministres de l’éducation nationale ayant le français en partage.
Interrogé par la presse sur la situation scolaire avec la grève des enseignants du moyen secondaire depuis le début de l’année, le ministre a estimé qu’il va privilégier la concertation pour sauver l’année scolaire.
’’L’espoir est permis avec la volonté des uns et des autres de continuer la concertation avec l’Etat déterminé à faire tout son possible pour le respect des engagements avec les syndicalistes’’, a dit le ministre qui a appelé tous les partenaires de l’école à l’engagement citoyen et au sens des responsabilités pour l’intérêt de l’école.
Le ministre a rappelé la série de rencontres qu’il a eues avec l’ensemble des acteurs de l’école, mercredi à Dakar pour trouver les solutions pour sauver l’année scolaire. Déjà, le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) avait suspendu son mot d’ordre de grève le 9 avril après une rencontre avec le ministre.
Sur le collectif des élèves de Dakar qui veut une année blanche, le ministre a souligné que leurs membres ont besoin d’être écoutés et entendus afin de dissiper leurs craintes sur le réaménagement du calendrier scolaire.
Très optimiste, Ibrahima Sall a fait part d’une rencontre prévue vendredi après-midi entre lui et ses collègues de la Fonction Publique et du Budget