L’Office des forages ruraux (OFOR) va mettre en place un observatoire, en partenariat avec l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Sud), pour capitaliser toutes les interventions dans le secteur de secteur de l’eau, a annoncé mercredi, son directeur général, Lansana Gagny Sakho.
»Nous allons nous adosser à l’Université Assane Seck qui sera le point d’entrée de l’OFOR dans la région naturelle de Casamance à travers un observatoire qui sera mis en place. Ce sera aussi à travers une structure de concertation de l’ensemble des acteurs qui voudront intervenir dans la région’’, a-t-il annoncé.
M.Sakho intervenait lors d’une table ronde organisée par l’OFOR à l’Université Assane Seck.
»La problématique de l’hydraulique rurale dans la région de Ziguinchor : quelles solutions durables ?’’ est le thème de la rencontre à laquelle ont pris part des élus locaux et autorités administratives de la région Sud.
»Cet observatoire va avoir une fonction de capitalisation de savoirs. Il y a énormément d’études qui ont été faites (sur l’hydraulique rurale). Mais quand vous revenez deux après, elles disparaissent’’, a signalé le directeur général de l’OFOR.
Lansana Gagny Sakho a indiqué que les organisations et autres structures qui voudront intervenir dans le domaine de l’hydraulique pourront avoir à leur disposition ‘’une masse d’information ‘’.
Saluant les actions menées par l’ONG italienne Accra dans le département de Bignona, il a assuré que l’Université Assane Seck va capitaliser leur savoir-faire pour le mettre à la disposition des populations.
Il a aussi annoncé la création d’une plateforme de concertation de l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le domaine de l’hydraulique.
Le directeur général de l’OFOR a précisé que les acteurs vont se réunir tous les trimestres pour évaluer les actions menées dans le domaine de l’eau.
Le recteur de l’université de Ziguinchor, Courfia Kéba Diawara, a indiqué que la création d’un observatoire va permettre aux populations de la région de Ziguinchor d’avoir accès à une eau de qualité et harmoniser les interventions dans ce domaine.
»Nous sommes dans la communalisation intégrale, il est bon que cela se traduise par un accès à une eau potable. Il faut que les branchements qu’ils soient en milieu rural ou en milieu urbain, obéissent aux mêmes normes’’, a plaidé le recteur Diawara.
L’Université Assane Seck dispose d’un laboratoire d’analyse chimique et bactériologique de l’eau, a-t-il dit.
ASB/OID
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