De Lui nous venons et vers Lui nous retournerons. Triste ne saurait qualifier le sentiment qui m’anime en m’épanchant pour écrire ces quelques lignes car il ne traduirait jamais avec éloquence ce que l’on ressent, éprouve. Un père, un oncle, un grand père, un éminent professeur s’en est allé aujourd’hui nous laissant avec ce gout d’inachevé. J’ai compris maintenant, oui Monsieur Mbow, j’ai compris. Nous avons pu décrypter ce code que vous nous aviez confié. Et aujourd’hui nous osons affirmer sans aucun doute et sans risque de nous tromper que cela émanait d’une source intarissable qui vous illuminez. Vous l’avez côtoyé à l’insu de tous, vous l’avez acquis sans tambour ni trompette. Oh combien fusse important voire vital ce legs si lourd. Vous avez su transmettre à vos élèves les fondamentaux des sciences de la vie et de la terre et transformer cette discipline en une science, le bonheur, l’honneur et la joie de vivre. Jamais aussi proche ne soit-il, je n’ai entendu un gémissement de votre part, un père de famille tu as été, un éducateur dévoué tu as incarné et en musulman fervent tu as vécu. Dés 1996, année à laquelle vous vous êtes présentés en nous comme professeur en sciences naturelles, malgré notre jeune âge et les caprices d’un jeune pubère, vous nous avez guidés et orientés. Dieu sait que nombreux sont ceux qui aujourd’hui pouvaient faire ce témoignage car jamais vous n’avez eu à faire de distinctions entre un fils et un élève, un parent et un prochain et l’intérêt que nous portions à l’époque à votre cours en témoigne la teneur. La reconnaissance n’est point une faiblesse mais au delas elle est le reflet d’une bonneté de cœur, d’une jouissance interne, de la pureté de l’âme, en somme la marque des grandes personnes. Tu demeureras éternel en nous et à jamais nous ne cesserons de véhiculer ce message, le vôtre, j’en ferai un sacerdoce Monsieur. Si dans notre vie nous avons eu à envier une personne, c’est bien vous car nous arrivions point à comprendre comment une personne aussi douée, importante dans la société pouvait être caractérisée par tant d’humilité, mais nous avons compris que la foi vous a toujours éclairé les chemins aussi sombres que cela puisse paraitre. Au même titre que Mamadou Moustapha Ngom, Monsieur Aly Mbow n’a jamais cessé d’œuvrer pour le développement de sa localité, Dahra. Vous ferez parti de la liste de ces dignes fils du Djoloff dont nous serons fiers de citer en exemple de part leur bravoure, leur humilité, leur esprit d’entre-aide mus que par leur dévotion et leur foi en Dieu pour hisser cette contrée au podium des villes les plus développées du Sénégal. Toute chose a certes une fin mais vous avez su marquer de part vos actions d’une manière indélébile la jeunesse du Djoloff en particulier celle de Dahra. Vos avez transmis avec fidélité ce flambeau, à nous de nous assurer qu’il ne s’éteigne pour toujours. Nous prions le bon Dieu Soubhana hou wa ta’ala de t’accueillir dans son plus illustre paradis et te faire accompagner par ton amour et compagnon de toujours Seydina Mouhammad PSL pour l’éternité. Repose en paix et que reposent toutes les personnes en qui nous tenions dans la vie d’ici bas. Merci chers professeurs Aly Mbow et Mamadou Moustapha Ngom pour vos contributions, missions accomplies.
A Dieu.
Amen.
Fallaye Fall

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